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Entrepreneuriat sur les sites du patrimoine mondial: Une réunion d’évaluation des performances à l’EPA
Publié le lundi 25 mai 2015  |  Adjinakou




Pour l’évaluation du programme « Entrepreneuriat sur les sites du patrimoine mondial » il s'est tenu le mardi 19 mai 2015 à l’Ecole du Patrimoine Africain (EPA) à Porto-Novo, une réunion des acteurs impliqués dans l’exécution de ce Programme.

« Entrepreneuriat Sur les sites du patrimoine mondial » est un programme de formation mis en place par le Fonds pour le patrimoine mondial africain (FPMA), pour assister les Etats africains à améliorer la conservation de leur patrimoine culturel et naturel, conformément aux dispositions de la convention du patrimoine mondial. Ce programme mis en œuvre par l’Ecole du Patrimoine Africain, pour les francophones et les lusophones, et CHDA pour les anglophones, vise à renforcer à travers un atelier de formation et un projet de site , les capacités de gestion des activités socio-économiques basées sur les ressources du patrimoine. Il s’agit d’améliorer les moyens de subsistance des communautés riveraines des biens du patrimoine mondial tout en assurant une conservation efficace des sites. La rencontre de Porto-Novo, permet d’une part d’évaluer les activités réalisées dans le cadre du programme « Entrepreneuriat sur les sites du patrimoine mondial », proposer un format et un cadre opérationnellement pour améliorer les résultats du programme. D’autre part la réunion qui se tient à l’Ecole du Patrimoine Africain EPA et qui a regroupé plus d’une vingtaine de participants venus de l’Afrique du Sud, du Bénin, du Cameroun, du Cap Vert, de la Cote d’Ivoire, de la France, du Gabon, du Kenya, de Madagascar, du Sénégal et de la Zambie, a permis aussi d’identifier toute autre action susceptible d’améliorer les bénéfices concrets que les communautés pourraient avoir du statut de « patrimoine mondial » y compris en terme de tourisme durable.

Le directeur de l’Ecole du Patrimoine Africain a souligné que le thème qui réunit les participants à cette rencontre est d’une importance capitale pour le continent africain, pour leur profession et ricochet pour le développement et l’amélioration des conditions de vie des communautés. Samuel Kidiba, directeur de l’EPA, s’est interrogé sur ce que vaut le développement durable ou adapté sans tenir compte des systèmes de gestion traditionnels mobilisateurs des forces populaires ou forces vives.

A signaler que le programme est coordonné par l’EPA avec l’appui financier du ministère des affaires étrangères de Norvège et le Fond pour le patrimoine mondial africain.

Cosme Kèkè
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