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Promotion de la paix en Afrique et dans le monde : Cotonou abrite le symposium international sur le dialogue interreligieux et interculturel
Publié le mercredi 27 mai 2015  |  Notre Voix
Assemblées
© aCotonou.com par Atapointe
Assemblées annuelles de la BAD à Abidjan: Plusieurs chefs d`Etats assistent à la cérémonie d`ouverture
Plusieurs chefs d`Etats et de gouvernement on pris part à la cérémonie officielle d`ouverture des assemblées annuelles de la Banque Africaine de Développement qui se tient à Abidjan.




Le Bénin abrite depuis ce mardi 26 et ce pour trois jours, le symposium international sur l'éducation à la paix et le développement par le dialogue interreligieux et interculturel. La cérémonie d'ouverture, présidée par le Président Boni Yayi, a connu la présence de plusieurs sommités religieuses, venues des quatre coins du monde.

Les violences de toutes sortes, sur fond de terrorisme et de fondamentalisme religieux constituent l'un des défis majeurs de notre temps. Conscient des menaces que fait peser un tel phénomène sur l'humanité, d'éminents acteurs du monde religieux, scientifique et culturel venus d'horizons divers, réfléchissent depuis ce mardi au Palais des congrès de Cotonou sur les voies et moyens pour inscrire durablement dans la conscience humaine la culture de la paix. Principal canal choisi, le dialogue interreligieux et interculturel. Pour Albert Tévoédjrè, principal artisan de cette rencontre, ces échanges visent à semer les grains de la tolérance religieuse pour une paix durable dans le monde. "Nous voulons en finir avec le sang qui coule comme un océan ravageur. Nous voulons créer un front commun contre la barbarie", martèle-t-il, appelant de ses vœux que les assises de Cotonou signent un tournant décisif dans les relations interreligieuses.
Dans leurs mots de bénédictions, les représentants des différentes confessions et croyances ont plaidé pour une prise de conscience individuelle et collective, quant aux désastres que cause à l'humanité la mauvaise appréhension des préceptes religieux. Ils exhortent les participants et les croyants en général, dans leur quête du divin, à inscrire en priorité, les vertus de tolérance, d'amour, de paix, présentes dans tous les courants religieux. Le Secrétaire général des Nations unies et le Saint-Père, par la voix de leurs portes paroles respectifs, ont salué l'organisation de ce symposium. "Un dialogue franc entre les religions et les cultures peut contribuer à l'édification d'une paix durable sans laquelle aucun développement n'est possible", fait observer Rosine Sori Coulibally, au nom de Ban Ki Moon, Secrétaire général des Nations unies. De son côté, le nonce apostolique Bryan Idaigwe, au nom du Pape François, salue les prédispositions culturelles et autres initiatives africaines qui concourent à la coexistence pacifique des religions tout en déplorant les foyers de tension à connotation religieuse qui parsèment de plus en plus le continent.

Bâtir la paix sur le socle du dialogue des religions

"Le phénomène du terrorisme radical à connotation religieuse a pris une envergure incommensurable de nos jours", déplore le Président Boni Yayi qui voit dans la participation effective de ce parterre de sommités religieuses, la preuve irréfutable de l'intérêt de la question. "Le terrorisme et le fondamentalisme religieux menacent la cohabitation pacifique des peuples", poursuit-il. Pour le président béninois, l'une des solutions pourrait être de conférer à l'Assemblée générale des nations unies, en appoint aux efforts du Conseil de sécurité, un nouveau rôle. Il suggère à ce titre, la création d'un corps de chevaliers qui veille au dialogue des religions pour prévenir et régler les conflits. "Le vivre ensemble sincère, la coexistence pacifique des religions constitue la vraie garantie. Le dialogue peut calmer les ardeurs des dérives terroristes", insiste-t-il, tout en preconisant une meilleure conception de la laïcité, l'insertion de modules de dialogue inter religieux dans le programme scolaire, le renforcement de l'arsenal juridique, la meilleure répartition des biens et richesses nationaux afin de lutter contre les inégalités qui constituent souvent le terreau fertile au climat de tension. Boni Yayi n'a pa manqué d'évoquer le sort des femmes et des enfants qui, bien souvent, sont les plus exposés aux effets pervers de ces conflits.

Bruno OTEGBEYE(Cell.Com/PR)
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