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Lancement du projet épidémiologique des virus des plantes racines et tubercules en Afrique de l’Ouest
Publié le samedi 30 mai 2015  |  ABP
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© Autre presse par DR
Le Recteur Brice Sinsin de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac)




Cotonou, 30 Mai. (ABP) - Le recteur de l’université d’Abomey-Calavi, Brice Sinsin, a lancé vendredi soir à l’amphi Houdégbé le projet épidémiologique des virus des plantes racines et tubercules en Afrique de l’Ouest, un projet piloté dans 6 pays de la sous-région qui contribuera à la sécurité alimentaire, en présence du groupe des chercheurs et des étudiants.

« Ces jeunes chercheurs se sont inspirés des problèmes d’agriculture de leurs milieux, pour innover et mettre sur pied ce projet qui sera FINANCÉ à trois millions de dollars américains. C’est ce pas que les scientifiques doivent suivre pour être utiles dans leurs milieux et c’est ça le vrai développement ; il faut s’invertir dans la recherche», a expliqué à l’assistance le recteur de l’université, Brice Sinsin, qui a trouvé noble cette démarche de recherche qui vient combler un vide dans le domaine agricole.

Soulignant le bien fondé de ce projet, le doyen de la Faculté des sciences techniques (FAST), Félix Hountonfindé, a mis l’accent sur le bienfait que ce projet peut apporter à chaque citoyen. Il a expliqué que les maladies dues aux
virus et autres pathogènes freinent l’essor de la filière tubercule. Pour cette raison, le lancement de ce projet qui sera dirigé par une équipe pluridisciplinaire sous-régionale, dans un esprit de mutualisation, est un succès qu’il faut soutenir.

Pour le coordonateur national de ce projet, Ahanhanzo Glèle , les recherches dans le cadre de ce projet commenceront par le manioc pour le Bénin, le Togo, le Ghana , la Côte d’Ivoire et la patate pour le Burkina Faso.

Il a exposé dans sa présentation que les pathologies liées au manioc sont peu ou pas connues des producteurs et chercheurs. A l’en croire, les études ont révélé que c’est une espèce de mouche qui est vecteur du virus. Avec ces travaux, il a pu donner de l’aide à quelques producteurs.

Le coordonnateur régional du projet, Pita Justin, a fait comprendre que dans le cadre de ce projet, "nous allons faire de la formation, équiper des laboratoires, car les symptômes de ces virus font peur". Le virus se déplace de l’Afrique de l’Est vers l’Afrique de l’Ouest.
"Nous avons voulu faire de la prévention, dans une approche sous-régionale car les virus n’ont pas de frontière. Ce virus peut détruire toute sorte de production", a-t-il conclu.


ABP/AE/TB
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