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Sos, le Bénin de Boni Yayi va très mal
Publié le lundi 1 juin 2015  |  24 heures au Bénin




Depuis quelques temps, les conditions de vie et de travail des Béninois vont de mal en pire. Ils vivent dans un pays où l’électricité, l’eau potable, le carburant manquent cruellement. La cherté de la vie et les tensions politiques au lendemain des élections législatives sont venues compliquer la situation. Le comble ici est que l’électricité est devenue une denrée rarissime. Quant au carburant, c’est la croix et la lanière sous un régime qui se veut refondateur. Décidément, le pays va mal et très mal.

L’enfer sur terre. C’est ce à quoi le Bénin ressemble depuis quelques jours. On est dans un pays où les conditions de vie et de travail du peuple se détériorent de plus en plus au nez et à la barre des autorités qui, visiblement, ont du mal à répondre aux aspirations de leurs administrés. Les difficultés des Béninois s’aggravent au point où l’on est en droit de se poser la question de savoir si le pays est vraiment gouverné. La première est la pénurie de carburant avec ses conséquences sur le quotidien du bas peuple. Au début de la crise énergétique, le Directeur général de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop), Irénée Agossa, sur l’Ortb, s’est trouvé des excuses en montrant que l’Etat n’avait pas pris des dispositions pour satisfaire la ruée des 90% du marché de l’informel vers les stations-services .


Pour lui, la nouvelle clientèle dépasse les capacités actuelles de la Sonacop. C’est pourquoi, depuis plus d’une semaine, on observe de longues queues de motocyclistes et de conducteurs de véhicules au niveau des stations-services. Depuis, le Gouvernement n’avait pas su trouver les voies et moyens pour donner satisfaction aux populations. En conséquence, on subit la mauvaise gouvernance, l’improvisation et surtout le manque d’anticipation des autorités en charge des affaires publiques. Ceci rejaillit sur le coût du transport et des produits de grande consommation. Devrait-on attendre les problèmes de carburant au Nigéria, avant de réfléchir sur l’approvisionnement des stations-services au Bénin ? Non. Cela prouve à suffisance que le Bénin ne prend aucune mesure pour sortir de la dépendance du Nigéria en matière du carburant. La preuve est que les longues queues devant les stations-services démontrent que le Bénin n’a pas encore les moyens pour satisfaire sa population dans ce secteur.
Depuis des années, on fait du surplace. La construction des mini-stations-services, démarrée sous l’ancien ministre de l’Industrie et du commerce, Moudjaïdou Soumanou, piétine. Par exemple, dans tout le département du Plateau, il n’y a aucune station-service fonctionnelle. C’est le même scénario dans d’autres régions du pays. Les autorités diront que c’est à cause de la prolifération des étalages d’essence frelatée que la politique de promotion du secteur formel du carburant a été abandonnée. Erreur !


La lutte contre le secteur informel a été récupérée à des fins politiciennes par le Gouvernement. Pour être à l’abri de toutes les représailles du régime, la plupart des trafiquants du ‘’Kpayo’’ sont devenus Fcbe. Les gros fournisseurs de l’essence frelatée tels que Joseph Midodjèhoun alias Oloyé, Loukman Minakodé alias ‘’Aloukou’’ d’Adjarra dans le département de l’Ouémé sont dans la mouvance. Ce qui a fait que l’Etat n’a pas mis en place une politique pour restructurer le secteur du carburant pour éviter les souffrances au peuple. Malgré cela, zéro ! Électricité.
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