Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Processus de fermeture des cabinets de soins illégaux : Le ministère de la Santé rend publique les signes qui distingueront les vraies des fausses cliniques
Publié le lundi 1 juin 2015  |  La Nouvelle Expression
Dorothée
© aCotonou.com par CODIAS
Dorothée Akoko KINDE-GAZARD,ministre de la santé du Beninde la santé du Benin
Samedi 17 janvier 2015.Lancement du projet don de sang par l`Association Nationale des Conducteurs de véhicule administratif du secteur santé




Des marques, à l’image de celles des pharmacies, aideront les usagers des formations sanitaires privées à ne plus confondre les vrais des faux cabinets de soins. L’information a été donnée le vendredi 28 mai, à Cotonou, par le professeur Dorothée Akoko Kindé-Gazard, ministre de la Santé.



Comment reconnaître que le cabinet de soins qui est implanté dans le quartier est agréé par le ministère de la santé ? Désormais, il y a des signes qui vont distinguer ces cliniques autorisées par le ministère de la Santé, a informé, lors d’une conférence de presse, le vendredi 28 mai, à Cotonou, le professeur Dorothée Akoko Kindé-Gazard, maître des lieux.

Ces marques, outre leur mission de révéler que le cabinet en face de soi est légal, permettront de distinguer, d’une part, un cabinet de soins infirmiers, d’un cabinet médical, d’une clinique médicale et d’une clinique d’accouchement. D’autre part, ces signes aideront à ne plus confondre les cabinets dentaires des laboratoires de prothèse dentaire.

Pour le ministère de la Santé, poser des marques sur les structures sanitaires privées agréées a pour finalité d’éviter à la population de continuer à se rendre dans les cliniques privées non agréées qui ne sont que des mouroirs. Au total, a informé le ministre de la Santé, sur toute l’étendue du territoire national, ce sont près de 2 197 cabinets illégaux qui opèrent dans le secteur.



L’appel aux députés et aux élus locaux



Malheureusement, a regretté le professeur Dorothée Akoko Kindé-Gazard, la loi n°97-020 du 17 juin 1997 fixant les conditions de l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales, limite les actions de répression de son département. C’est pourquoi, elle a saisi cette occasion d’échange avec la presse pour lancer un appel à la 7ème législature afin que la nouvelle loi corrige les insuffisances de l’ancienne. Elle a aussi demandé aux élus locaux et aux usagers de s’engager dans la lutte. A l’endroit des structures sanitaires illégales, elle a souhaité qu’elles régularisent leur situation.

Vadim QUIRIN
Commentaires