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Pour son initiative sur le dialogue interreligieux et interculturel : Albert Tévoèdjrè honoré par les Nations unies
Publié le lundi 1 juin 2015  |  La Nouvelle Expression
Clôture
© Abidjan.net par Atapointe
Clôture des travaux de la 3eme assemblée de l`association des médiateurs des pays de l`UEMOA
Jeudi 12 septembre 2013. Abidjan. Hôtel du Golf. La 3eme session ordinaire de l`association des médiateurs de l`UEMOA a refermé ses portes. La grande chancelière de Cȏte d`Ivoire Henriette Dagri Diabaté a élevé M. Albert Tevoedjré au rang de grand officier de l`ordre national ivoirien.




Les rideaux sont désormais tirés sur le symposium sur le dialogue interreligieux et interculturel, initiative créée par le professeur Albert Tévoèdjrè. Le succès qu’a connu cette rencontre a édifié plus d’un, en l’occurrence les Nations Unies qui, par le truchement de son représentant Mussie Hailu, ont décerné au professeur, la médaille d’or. C’était le vendredi dernier, dans la salle rouge du ministère des Affaires étrangères.



Connu pour son imagination hors pair, sa créativité et son sens d’innovation, le professeur Albert Tévoèdrjè, a une fois encore étonné l’Afrique et le monde entier. Son pragmatisme a encore payé. Grâce au gouvernement béninois s’est donc tenu le symposium sur le dialogue interreligieux et interculturel. Honoré plus d’une fois, le professeur Albert Tévoèdjrè a reçu la médaille d’or des mains de l’ambassadeur Mussie Hailu, de l’initiative africaine pour l’unité des religions.



Une reconnaissance à juste titre



Pour le diplomate, cette initiative a pris corps depuis plus d’une dizaine d’années et est décernée aux personnalités et aux organismes en Afrique. Ce prix revient donc à l’autorité pour son travail sur la paix et la justice. « Nous sommes fiers que cette initiative provienne d’un Africain et porté par les autres pays. Cette méthode qui consiste à gérer les conflits par le dialogue est une autre forme de gestion de la paix, contrairement à ce qui se fait d’habitude. », a complété l’ambassadeur Mussie Hailu.

Dans son mot de courtoisie, le professeur Albert Tévoèdjrè a dit toute sa joie de recevoir cette médaille. À l’en croire, ce projet est innové pour la postérité. Car avec ses 86 ans, il n’aura qu’à accompagner jusqu’à un certain moment. L’honneur reviendra, selon lui à la jeune génération de continuer. Pour le professeur, cette initiative a permis au monde entier de comprendre que l’Afrique, berceau de l’humanité, qui n’avait pas droit au chapitre, s’est réveillée et réclame sa place. « Depuis le jeudi dernier, l’Afrique à travers le Bénin est subitement devenue importante. Elle a surgi et a pris sa place dans le monde. L’Afrique revendique son droit de berceau de l’humanité. Vous avez les armes, mais vous ne pourrez rien avec. Quant à nous, nous vous apportons la paix. », a complété le professeur.

Albert Tévoèdjrè n’a pas manqué de faire un clin d’œil au cinéaste mauritanien Abderrahmane Sissako, qui dans ses réalisations essaie de relever le drame que subit l’Afrique. Au cours du symposium, le cinéaste aux plusieurs distinctions a permis, grâce à son film « Timbuktu » aux participants de d’apprécier ce qui s’est passé dans le nord mali.

Arifari Bako, ministre des Affaires étrangères a remercié le professeur pour son initiative sans oublier le promoteur des trophées de l’Initiative africaine pour l’unité des religions. Selon Arifari Bako, un nouveau chantier vient de s’ouvrir. « Nous ferons en sorte que la paix, la tolérance entre les cultures, les pays puissent être érigées comme une valeur », a-t-il ajouté.

A rappeler que le professeur Albert Tévoèdjrè a été également fait ambassadeur auprès des Nations unies pour la promotion de la paix.

Tony LOHOU
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