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Prime de l’opération de sécurisation des élections législatives d’avril 2015 : les policiers toujours impayés, un nouveau scandale financier sous YAYI ?
Publié le mardi 2 juin 2015  |  Le Confrère de la Matinée
Forte
© Autre presse par DR
Forte mobilisation autour de Simplice Codjo dans la vallée




Un nouveau scandale sous le régime Yayi et au ministère de l’intérieur, de la sécurité et des cultes ? Les faits ont trait aux primes allouées à la police par le gouvernement pour la sécurisation des opérations de vote..

Trois cents cinquante millions de francs CFA destinés aux primes des agents de sécurité de la police nationale. C’est le montant total autorisé par le gouvernement de Boni YAYI pour la réussite des opérations de vote des élections législatives d’avril 2015. Selon les informations glanées de sources bien concordantes, ces primes dues aux agents restent toujours et l’on se demande si « lesdits fonds sont en train d’être utilisés pour d’autres fins » ? « Le ministre de l’intérieur, de la sécurité et des cultes, Simplice Codjo DOSSOU, est-il informé ou encore cautionne-t-il cette nouvelle magouille financière qui risque d’hypothéquer les opérations de sécurisation des communales, municipales et locales ? », nous a confié un haut responsable de la police nationale qui requiert l’anonymat. Après donc les informations recueillies du cabinet de ce département ministériel, « quatre vingt dix millions des trois cents cinquante millions de francs CFA auraient été déjà dépensés pour des fins, jusque-là, inconnues ».

De sérieux doute plane sur le reste de la somme à débloquer et rien n’augure d’un lendemain meilleur pour cette somme destinée exclusivement aux agents de police déployés sur le terrain pour la sécurisation des opérations de vote du 26 avril 2015. « Le ministre s’est approché de nous la semaine écoulée nous proposant une partie de la somme, mais nous avions refusé d’office et avions exigé la totalité des primes allouées à ces agents », a affirmé un membre influent du syndicat de la police nationale. Le cas est vraiment déplorable et risque de porter un coup sévère aux prochaines élections qui se tiendront le 28 juin prochain. Nous y reviendrons avec certainement la destination des 90 millions déjà « en l’air ».
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