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Après le dessaisissement du COS/LEPI: Le CNT est-il habilité à agir en son nom ?
Publié le mercredi 3 juin 2015  |  Le Confrère de la Matinée
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Affichage et correction de la LEPI




Le 28 juin prochain, les Béninois se rendront à nouveau le chemin des urnes dans le cadre des élections communales, locales et municipales. Si la CENA a son rôle à jouer, il n’en demeure pas moins que, le COS/LEPI s’il n’avait pas été dessaisi, aurait encore son mot à dire. Maintenant que le COS/LEPI est hors-jeu, le Centre national de traitement (CNT) a-t-il les coudées franches pour le remplacer ?

De nombreuses imperfections ont été enregistrées avant et pendant la tenue des élections législatives. Ces dysfonctionnements sont intervenus principalement dans la distribution des cartes d’électeurs et dans des corrections à faire sur ces cartes. Pour des raisons d’ordre politique et procédurale, le COS-LEPI a été jugé par la Cour constitutionnelle ne plus être qualifié pour la conduite des opérations pour lesquelles il a été officiellement mandaté. Aussi, à quelques jours des législatives, sera-t-il remplacé par le Centre national de traitement (CNT), un de ses démembrements. Ce qui signifie en termes clairs que, le CNT n’est pas l’organe INVESTI pour accomplir la mission dévolue au COS/LEPI. Au point où en sont les choses, le CNT qui avait conduit une mission à terme, est-il habilité à conduire les opérations dévolues au COS/LEPI pour les prochaines élections du 28 juin 2015 ? En attendant que l’imbroglio ne se résolve ou que l’écheveau ne soit démêlé, les électeurs ne souhaitent plus connaître les balbutiements d’avril 2015. Trop de politisation des affaires de la cité est dommageable et retarde l’évolution de la cité. Que les dispositions officielles soient vite prises afin que, les prochaines élections se déroulent sans grands inconvénients et soupçons. Les populations ne veulent plus entendre les justifications de dernière minute. Fort de l’organisation de 14 élections constitutionnelles, le Bénin ne devait plus être à cette étape de balbutiement. Laboratoire de démocratie, laboratoire d’organisations d’élections crédibles, tel devrait être perçu la République du Bénin. La balle est dans le camp des institutions de la République que sont l’Exécutif, l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle.
Kolawolé Maxime SANNY

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