1er Conseil des ministres après la formation de la nouvelle équipe gouvernementale : Quand ‘’Dieu’’ abonde dans le discours du président #aCotonou

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1er Conseil des ministres après la formation de la nouvelle équipe gouvernementale : Quand ‘’Dieu’’ abonde dans le discours du président

Publié le samedi 17 aout 2013 | journauxdubenin.com

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Le chef de l’Etat beninois, yayi boni

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Bien qu’il soit de son habitude de prononcer le nom ‘’Dieu’’ quelques fois dans son discours, le chef de l’Etat semble ces derniers temps en faire davantage. Qu’est ce qui justifie ce recours permanent à la providence au sommet de l’Etat ?

Le discours présidentiel est de plus en plus teinté de couleurs providentielles. Dieu est invoqué tous azimuts, dans un contexte de crispation politique et sociale où le chef de l’Etat en personne est au cœur de toutes les accusations et de toutes les polémiques.
La semaine nationale de ‘’prières intenses adressées à Dieu pour faire tomber la pluie’’ décrétée par le chef de l’Etat le 07 août dernier renseigne suffisamment sur le degré atteint par un tel état de choses. De plus, le discours adressé à la nation la veille du 1er août, ponctué d’une pléthore de ‘’ Je le jure’’ est notoire.
Au cours de son premier conseil des ministres tenu le mercredi dernier avec la nouvelle équipe gouvernementale qu’il a formée, Boni Yayi pour tout clore a confié ses nouveaux collaborateurs entre les mains du « Dieu le père céleste ». Il souligne les raisons qui ont motivé sa décision de dissoudre son gouvernement et d’en former une nouvelle, note les commentaires et critiques adressés à l’encontre de la nouvelle équipe, demande pardon à Dieu pour un peu de tout, avant de les confier à ‘’Dieu le père céleste’’ pour qu’ils puissent les soutenir et qu’ils parviennent à prouver le contraire de tout ce que les médias ont prédis ou affirmé.
Désormais les choses semblent donc claires. Boni Yayi ne dit ou ne fait rien sans invoquer avec ostentation le nom de Dieu. Sûrement, Dieu est une très bonne rançon. Boni Yayi semble l’avoir mieux compris que par le passé. Mais la rançon pourra t-elle affranchir, lorsque les hommes qui la demandent, de par leur position, de par leur histoire, de par les actes qu’ils posent quotidiennement ne semblent pas récusé les causes de la rémission qu’ils demandent et que d’ailleurs, ils n’ont guère précisées ?

Mastiano Bernard DAVID

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