Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aCotonou.com NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article
Education

Quand les contours du système LMD embrasent l’Université d’Abomey-Calavi
Publié le lundi 8 juin 2015  |  Le Meilleur
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




L’atmosphère a été tendue, ce samedi, 07 juin 2015, sur le campus universitaire d’Abomey-Calavi. La raison ? Les forces de l’ordre sont venues disperser les étudiants qui, protestant contre la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash), ont décidé de paralyser toutes les activités académiques sur le campus.

Le mouvement ‘’Campus mort’’ annoncé par les responsables des mouvements estudiantins, pour démarrer, ce jour, a eu ses premières manifestations dans la journée de ce samedi, sur le campus universitaire. Tôt dans la matinée de ce samedi, les responsables des trois organisations estudiantines à savoir l’Union des étudiants du Bénin (Uneb), la Fédération nationale des étudiants du Bénin (Fneb) et l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin (Unseb), ont empêché les compositions à l’Ecole polytechnique d’Abomey-calavi (Epac) en renvoyant les apprenants et surveillants des salles de composition. Le comble a été la saisie des enveloppes contenant les feuilles de composition et les épreuves. Le cap a été ensuite mis sur la Faculté des sciences économiques et de gestion (Faseg) où les travaux dirigés et soutenances ont été suspendus et les grillages des tableaux d’affichage saccagés. Mais, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase est la fermeture des portails donnant accès à l’université. Il faut dire que c’est suite à tout ceci que les hommes en uniforme ont été dépêchés sur les lieux pour disperser les manifestants. Ce fut une échauffourée entre les hommes de Louis Philippe Houndégnon et les protestataires. Les manifestants ont usé de jet de pierres contre les forces de l’ordre qui répliquaient par des tirs de grenades lacrymogènes. Pour rappel, ces responsables d’étudiants manifestent contre la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (Flash).

De nombreux étudiants arrêtés

Plusieurs étudiants ont été arrêtés ce samedi 6 juin 2015 après le mouvement d’humeur organisé par les étudiants en protestation contre la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des Lettres, Arts et sciences humaines (Flash). Ce sont les éléments du commissariat de police de Calavi qui ont effectué ces arrestations. Selon nos sources, lesdits étudiants sont toujours gardés au commissariat de Calavi. Toutes nos tentatives pour savoir le nombre exact de personnes arrêtées se sont avérées vaines.

Craindre le pire aujourd’hui ?

Un communiqué de presse, manuscrit et signé des responsables des trois mouvements estudiantins invite les étudiants à rester chez eux, pendant les 72 heures prochaines heures. C’est-à-dire, le lundi, le mardi et le mercredi prochain. Au motif de la forte militarisation du campus universitaire d’Abomey-Calavi. Mais ce qui est redoutable, c’est qu’au même moment, les autorités rectorales elles, invitent les étudiants désireux de composer ou de suivre les cours à venir les faire. Or, généralement c’est quand les responsables étudiants voient que certains étudiants n’ont pas observé leur mot d’ordre que les violences surviennent et que les forces de l’ordre sont appelés à la rescousse pour rétablir l’ordre. C’est dire donc que le campus sera en ébullition dès ce matin. Car les responsables étudiants chercheront par tous les moyens pour faire respecter leur motion de grève. Il urge alors que les autorités à divers niveaux prennent la mesure du danger qui plane sur le haut lieu du savoir pour appeler les responsables étudiants à la table de négociation que d’entreprendre le bras de fer avec eux.

De nombreux étudiants arrêtés

Plusieurs étudiants ont été arrêtés ce samedi 6 juin 2015 après le mouvement d’humeur organisé par les étudiants en protestation contre la suppression de la session de rattrapage à la Faculté des Lettres, Arts et sciences humaines (Flash). Ce sont les éléments du commissariat de police de Calavi qui ont effectué ces arrestations. Selon nos sources, lesdits étudiants sont toujours gardés au commissariat de Calavi. Toutes nos tentatives pour savoir le nombre exact de personnes arrêtées se sont avérées vaines.

Craindre le pire aujourd’hui ?

Un communiqué de presse, manuscrite et signé des responsables des trois mouvements estudiantins invitent les étudiants à rester chez eux, pendant les 72 heures prochaines heures. C’est-à-dire, le lundi, le mardi et le mercredi prochain. Au motif de la forte militarisation du campus universitaire d’Abomey-Calavi. Mais ce qui est redoutable, c’est qu’au même moment, les autorités rectorales elles, invitent les étudiants désireux de composés ou de suivre les cours à venir les faire. Or, généralement c’est quand les responsables étudiants voient que certains étudiants n’ont pas observé leur mot d’ordre que les violences surviennent et que les forces de l’ordre sont appelés à la rescousse pour rétablir l’ordre. C’est dire donc que le campus sera en ébullition dès ce matin. Car les responsables étudiants chercheront par tous les moyens pour faire respecter leur motion de grève. Il urge alors que les autorités à divers niveaux prennent la mesure du danger qui plane sur le haut lieu du savoir pour appeler les responsables étudiants à la table de négociation que d’entreprendre le bras de fer avec eux.
Commentaires

Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux Nos réseaux sociaux


Comment