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Rencontre entre le médiateur de la République et les étudiants de l’UAC pour un dialogue inclusif
Publié le mercredi 10 juin 2015  |  La Nouvelle Expression
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© aCotonou.com par DR
Passation de service entre Albert Tévoedjrè et Joseph Gnonlonfoun
Lundi 14 Octobre 2013, Porto-Novo : Le tout premier Médiateur de la République du Bénin passe le témoin à Joseph Gnonlonfoun Photo : M. Joseph Gnonlonfoun, Médiateur de la République





Actualité nationale
10 Juin 2015
Rencontre entre le médiateur de la République et les étudiants de l’UAC pour un dialogue inclusif
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Le médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun, a échangé hier mardi, avec les responsables des étudiants de l’université d’Abomey-Calavi, en vue de trouver un terrain d’entente après les tensions et émeutes survenues le samedi dernier entre les étudiants et les forces de l’ordre.

Devant le médiateur de la République, Fidèle Bocossa, président de l’Union nationale des étudiants du Bénin (UNEB), a fustigé l’attitude des autorités rectorales qui ont décidé de façon unilatérale, de changer la méthodologie concernant les compositions. A en croire ce dernier, tout est parti de cette décision prise par le doyen, le vice-doyen et les chefs de département pour supprimer les sessions de remplacement. Le système Licence-Master-Doctorat (LMD) ajoute-t-il, parle de contrôle continu. Il s’agit alors, d’une politique qui permet de faire échouer un grand nombre d’étudiants afin qu’ils payent la somme des 15 000 FCFA qui représentent les frais d’inscription.

Avec 39 000 étudiants régulièrement inscrits à la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH), il a déclaré que le montant des 15 000 FCFA est exigé de l’étudiant, sans la délivrance de la carte d’étudiant, mais plutôt de la fiche de préinscription. C’est ce qui a conduit à une motion de grève. A cela, Fidèle Bocossa a dénoncé les frais de reprise fixés à 7 000 FCFA, qui représentent les frais d’unité d’enseignement après la tenue des sessions uniques, l’institution de frais d’omission de 1 000 FCFA, après que les étudiants aient constaté l’absence de leur nom suite aux résultats de la première session.

« Nous avons compris que les autorités profitent de cette occasion pour s’enrichir. Chaque professeur court pour son master et c’est suite aux menaces et intimidations du recteur que nous avons décidé d’aller en grève de 72 heures », a rétorqué le président de l’UNEB, Fidèle Bocossa.

Bill Souleymane Kingninouho, étudiant en Licence à la Faculté de sciences économiques et de gestion (FASEG), a souhaité un dégel de la crise qui secoue le campus universitaire d’Abomey-Calavi. Néanmoins, il a tenu à préciser qu’à l’étape actuelle, « La situation à l’université n’assure pas un climat de paix, avec la présence permanente des forces de l’ordre. Nous sommes ouverts au dialogue, il y a des points sur lesquels notre base nous attend. Le point de la session de rattrapage est important…» Il est aussi revenu sur le problème des doubles inscriptions et des faux frais, tout en dénonçant les contre-vérités du recteur qui accusent les étudiants de vouloir la tenue de trois sessions, la soustraction des 15 000 FCFA des avantages aux boursiers qui perçoivent finalement 366 000 FCFA ainsi que les secours, qui reviennent à 117 000 FCFA.

Face à ce chapelet de doléances et aux multiples préoccupations majeures, le médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun, a rassuré les étudiants de mener des démarches envers les autorités rectorales pour le dénouement de la crise. Il a surtout exigé de ces derniers, de produire un document de deux pages, résumé en dix points et dont les points non négociables seront en gras. « Nous voulons cela parce que nous voudrions rencontrer aussi les autorités rectorales pour pouvoir avoir leur son de cloche et faire quelque chose afin que le calme revienne », a déclaré le médiateur de la République.

Wabi MIGAN
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