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Dissolution et remaniement à 50% de l’équipe gouvernementale: Le ministre Nassirou Bako-Arifari justifie les choix de Boni Yayi
Publié le lundi 19 aout 2013   |  sonangnon.org


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© Autre presse par DR
Le Ministre des Affaires étrangères Nassirou Bako-Arifari


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A la suite de la refonte la semaine dernière de l’équipe gouvernementale qui a consacrée le remplacement de treize membres dans l’ancienne équipe, les débats que ce choix politique suscite évoluent. Pour taire les polémiques à cet effet, et justifier ce choix du Chef de l’Etat en quête de compétences, le Ministre Nassirou Arifari Bako, chargé des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine, de la Francophonie et des Béninois de l’extérieur, était sur l’émission ‘’Zone franche’’ de la télévision privée Canal 3 Bénin ce dimanche 18 août...
L’effet inédit de la dissolution du gouvernement est le point par lequel le Ministre des Affaires étrangères Nassirou Arifari Bako a débuté son intervention, en justifiant la nouvelle option du Chef de l’Etat. Pour ce dernier, il y a seulement eu plus de peur que de mal. Aussi la situation montre-t-elle à quel point le peuple est attaché aux affaires de l’Exécutif du pays. Pour lui, cette décision du Chef de l’Etat participe du souci de se mettre à l’abri des pressions qu’il recevait de part et d’autre quant aux nominations devant suivre ce remaniement. A en croire le chef de la diplomatie béninoise, c’est sur cette base que cette « décision discrétionnaire » du Chef de l’Etat est intervenue. Cependant, la substance de la dissolution et du remaniement du gouvernement, est la quête de nouvelles compétences au sein de l’équipe en place, capables de relever les défis actuels. L’autre argument est que ce remaniement respecte le principe d’une bonne répartition géographique. A l’origine de cette option extraordinaire du pouvoir en place, il y a eu d’intenses tractations qui selon Nassirou Bako-Arifari ont obligé le Chef de l’Etat à dissoudre momentanément son équipe.
Supposé refus du Prd d’entrer au gouvernement
A ce niveau, on apprend que c’est à cause de l’échec des discussions engagées à ce propos qu’aucun membre du Prd ne figure pas encore au sein de l’équipe gouvernementale. Selon le Ministre des Affaires étrangères, les deux interlocuteurs ont dû se séparer dos à dos en se donnant le temps de la réflexion vu que, la fin du second mandat est encore un peu loin. Quant aux membres de l’opposition, particulièrement ceux de l’Union fait la Nation (Un), l’invité de ‘’Zone franche’’ a indiqué que tout le monde ne saurait se retrouver dans le gouvernement et qu’il faille qu’il existe une opposition dans une nation.
Cas de Pascal Irénée Koupaki
‘’Il n’y a aucune altercation entre Pascal I. Koupaki et Boni Yayi’’, a estimé le Ministre des affaires étrangères. L’homme ajoute que le départ du Premier ministre a été préalablement négocié et que son poste n’est pas non plus un poste constitutionnel. Il a également indiqué que l’absence de l’homme sur la scène médiatique ces derniers temps ne se justifie pas par une éventuelle querelle entre le Chef de l’Etat et lui, mais plutôt par un souci sanitaire qui a suscité son évacuation en Afrique du Sud pour des soins, contrairement à ce que disent les mauvaises langues. Loin d’un tel schéma, explique-t-il, le Premier ministre aurait entretenu de très bons rapports avec l’équipe gouvernementale jusqu’à son départ décidé par le Chef de l’Etat. Les rumeurs dont il s’agit seraient purement et simplement fausses.
La révision de la constitution
L’autre manche de cette émission à laquelle était invité le Ministre Bako-Arifari est le débat autour de la révision de la Constitution. Pour celui-ci, ce projet n’est pas nouveau et date de 2009 où il était autrefois introduit au Parlement. A ce titre, il dit ne pas comprendre les fondements des agitations qui entourent aujourd’hui cette démarche. Selon lui, les points qui devraient susciter cette curiosité de la part des populations seraient par exemple, la remise en cause de la démocratie, de l’Etat de droit et de l’alternance au pouvoir. Or, explique-t-il, aucun de ces points n’est touché par le projet introduit au Parlement. De plus, selon ses propos, l’article 155 de ladite Constitution avait déjà prévu sa propre révision. Pour lui, s’il était question d’une révision opportuniste, ‘’je démissionnerais’’ ajoute-t-il. Bako-Arifari a appelé la population à faire confiance au Chef de l’Etat dans sa démarche de révision et à le soutenir.
Bako reconnaît des irrégularités dans la Lépi
L’une des vérités que le Ministre des Affaires Etrangères, ex président de la Commission politique de supervision de la ‘’Lépi’’ a dit sur l’émission hier, est qu’il reconnaît que l’outil réalisé sous sa supervision, comme le disaient plus d’un, était un outil qui comporte quelques irrégularités. Selon Nassirou Bako-Arifari, la Lépi existe est aujourd’hui une réalité palpable. Ce n’est guère du fétichisme et à ce titre dit-il, cette Lépi avait servi lors des dernières élections, malgré qu’on lui reproche quelques irrégularités. De toute façon, l’ex Cps-Lépi dit avoir indiqué dans son rapport à la fin de mission, un certain nombre de recommandations qui prévoyaient déjà que l’instrument réalisé est à parfaire. Cependant, pour sa révision, il faut dire que le Parlement œuvre pour une réduction du budget réclamé qui est évalué à près de 14 milliards francs Cfa. ‘’En terme de fiabilité, la Lépi est plus utile que la carte nationale d’identité vue qu’elle comporte plus de renseignements que celle-ci’’, a indiqué le Ministre Bako-Arifari avant de reconnaître qu’il y a pourtant plus de bons résultats que de mauvais.

Justin EDIKOU

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