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Demande de traduction d’anciens ministres devant la Haut Cour : La Commission des lois vote pour la poursuite de Zinzindohoué
Publié le mardi 12 fevrier 2013   |  Le Matinal


Armand
© Autre presse par DR
Armand Zinzindohoué


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Six (06) voix pour, une (01) contre et une (01) abstention c’est par ce vote que la Commission des lois, de l’administration et des droits de l’homme a donné son accord pour l’examen de la demande de la poursuite de l’ancien ministre Armand Zinzindohoué devant la Haute cour de justice. Cité dans l’affaire Icc-Services, l’ancien ministre de l’Intérieur du président Yayi Boni attend depuis plusieurs mois d’être écouté par la justice sur son degré d’implication.


On pourrait donc affirmer que la requête du président Yayi adressée au Parlement vient ainsi d’avoir un début de réponse puisque selon l’article 137 de la Constitution du 11 décembre 1990, la décision de poursuite des membres du gouvernement est votée à la majorité des deux tiers des députés composant l’Assemblée nationale. Mais il faut préciser qu’hier ce sont les députés de la mouvance présidentielle, majoritairement membres de la Commission des lois qui ont émis un vote positif pour l’examen en plénière de la demande. Sur les 7 élus des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), seul le député Candide Azannaï a voté contre. Pour lui, ledit dossier n’est rien d’autre qu’un règlement de compte. Le député Eric Houndété a quant à lui, boycotté le vote. Il était le seul député opposant présent sur les trois que compte la Commission. Selon lui, le ministre Zinzindohoué avait envoyé un mémorandum à l’Assemblée nationale dans lequel il a plongé le Chef de l’Etat. C’est un document qui devrait obliger, a-t-il dit, le Parlement à interpeler et écouter le président Yayi avant toute décision de poursuite. Cette déclaration du député de l’Union fait la Nation a été balayée de revers de la main par la présidente de la Commission, Hèlène Kèkè Aholou. Selon elle, le mémorandum de l’ancien ministre Zinzindohoué n’a jamais fait cas du nom du président de la République et il ne saurait être pris en compte par le Parlement. Le seul député Prd membre a, lui, brillé par son absence tandis que l’Honorable Rosine Soglo a opté pour l’abstention. La Commission des lois se retrouve ce jour mardi 12 février 2013 pour poursuivre l’étude du dossier du ministre Rogatien Biaou dont le nom est cité dans l’affaire Bradage de l’Ambassade du Bénin aux Etats-Unis.

Thobias G. Rufino

(Br Ouémé/Plateau)

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