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Afreximbank va créer une garantie pour l’industrie de la transformation en Afrique
Publié le samedi 13 juin 2015  |  Jeune Afrique
Jean
© Autre presse par DR
Jean Louis Ekra , président de la Banque africaine d`import-export (Afreximbank)




La Banque africaine d’import-export Afreximbank a annoncé jeudi l’introduction prochaine d’une facilité de "garantie de disponibilité de contrat" afin d’inciter les banques internationales à soutenir les usines de transformation africaines.

Le 11 juin, en marge des 22e Assemblées générales de la Banque africaine d’import-export Afreximbank, organisées à Lusaka, en Zambie, Jean-Louis Ekra a annoncé l’introduction d’un mécanisme de garantie qui permettra aux usines de transformation africaines de « sécuriser les contrats d’exportation à long terme ».

Concrètement, cette facilité, dénommée « garantie de disponibilité de contrat », couvrira « les risques liés aux situations dans lesquelles le contrat, pour lequel le financement a été accordé, n’est disponible qu’après la période convenue », a expliqué le président d’Afreximbank, cité dans un communiqué de l’institution financière. Ce mécanisme spécial, dédié à l’industrie de la transformation en Afrique, s’inscrit dans le prolongement du programme « Africorrbanking », introduit il y a quelques années par Afreximbank et qui offre des services de correspondance bancaire et de confirmation des lettres de crédit, grâce auquel l’institution panafricaine peut « partager le risque crédit des banques africaines ouvrant des lettres de crédit en attente de confirmation des banques internationales”.

Si dans son allocution, Jean-Louis Ekra n’a pas fourni plus d’indications sur la date d’entrée en vigueur de son nouveau mécanisme, ni le montant de l’enveloppe qui lui sera allouée, il faut noter qu’Afreximbank est fortement impliquée dans le soutien aux entreprises évoluant dans cette branche. L’institution a notamment initié « African Cocoa Initiative », un projet de transformation massive du cacao et indique avoir apporté 460 millions de dollars à des entreprises privées détenues par des investisseurs africains en vue de créer localement davantage de valeur ajoutée.
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