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Zou-Collines/Commerce: les prix de certains produits de grande consommation en hausse dans la région d’Abomey
Publié le samedi 13 juin 2015  |  ABP
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© Autre presse par DR
Le marché d’Abomey




Abomey – Une descente dans les marchés d’Abomey et de Bohicon a révélé au grand jour la flambée des prix des produits de grande consommation tels que le maïs, la farine de manioc (gari), le haricot ou encore le riz local, au grand désarroi de la population, limitée depuis près de deux (2) mois dans l’approvisionnement de ces vivres en inflation, a constaté l’ABP sur place.

Ces produits qui dans une certaine mesure coûtaient moins chers ont connu une hausse inquiétante au début du mois de mai, mettant en difficulté le panier de la ménagère.

« Le maïs que j’achetais à 125 F CFA la mesure se vend maintenant à 200 F, le gari qui était à 100 F est passé à 150 F, et on ne comprend plus rien… Dites à Yayi Boni de venir nous sauver », a pesté Djèto, une ménagère qui est venue faire les emplettes au marché Houndjro.

« Voilà que nous ne pouvons plus manger à notre faim, nous qui n’avons pas beaucoup d’argent. On est obligé de partager un peu un peu pour les enfants qui mangeaient relativement à satiété », s’est plaint Sossi Godéssou, conducteur de taxi-moto.

Sur les étalages dans le marché central de Bohicon et dans Houndjro à Abomey, les prix de ces produits qui constituent des aliments de base contrastent avec la bourse des acheteurs qui désespérément sont obligés de revoir à la baisse la quantité de vivres pour satisfaire leur besoin.

Cette flambée des prix de produits de grande consommation a été appréciée par les services de la Direction départementale de l’industrie, du commerce, des petites et moyennes entreprises (DDICPME).

« En période de pluies, ces denrées deviennent rares puisque les producteurs après avoir vidé les stocks, s’activent dans les champs pour la semence de nouveaux produits », a expliqué la chargée des activités commerciales, Jeanine Houéssouvo, en service à la DDICPME.

L’agent compétente a également lié cette situation à la spéculation. Une pratique à laquelle se livrent les revendeurs de ces produits de consommation en période de soudure.
e du carburant, sont autant de facteurs qui pourraient expliquer la montée des prix des produits, a-t-elle justifié.

Conséquence directe de cette situation, l’abondance des repas a pris un coup dans les ménages, se désolent certains parents rencontrés.

La bourse du travailleur étant restée figée, le pouvoir d’achat du Béninois moyen ne permet donc pas de satisfaire les trois (3) repas quotidiens, se sont plaint quelques pères de famille au bord de la désolation.
La population en appelle aux pouvoirs publics pour la stabilisation des prix de ces denrées alimentaires.
Cet appel résonne comme une préoccupation du gouvernement averti des affres de ce phénomène cyclique. A la DDICPME, des mesures de coercition à travers la mise à disposition d’un certain nombre de vivres à l’Office national pour la sécurité alimentaire (ONASA) sont prises pour pallier la situation, a-t-on rassuré.
Entre autres mesures pour juguler la crise, le ministère du Commerce et de l’Industrie a pris des dispositions pour lutter contre la spéculation, accroître la production des denrées consommables soumises à la pénurie pendant la période de soudure.

Le bout du tunnel pour les administrateurs de la DDICPME est pour bientôt, ont-ils apaisé.

ABP/SA/AA /PH/GA/IA/TB
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