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De la dissolution au remplissage du gouvernement
Publié le mardi 20 aout 2013   |  24 heures au Bénin


Le
© Autre presse par DR
Le chef de l’Etat beninois, yayi boni


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Le problème de Yayi Boni est qu’il n’est pas assez compétent pour le poste de Président, pire il n’est pas un homme d’État. Or, il faut forcement, l’une au moins des qualités pour diriger un pays. On lui aurait remis un pays plus petit, il l’aurait réduit en poussière. Le problème du Bénin, à mon humble avis, n’est pas lié à la qualité des ministres mais est lié à la maladie dont souffre le refondateur : on appelle ça la tyrannie du vouloir. Yayi Boni, on lui aurait confié une prison à diriger, il aurait eu plus de prisonniers de qualité ; on lui aurait remis un hôpital, il aurait plus de malades ; on lui aurait confié une université, il aurait moins d’étudiants diplômés. Il a fallu du temps pour le peuple pour se rendre compte que l’homme de qualité présenté par Albert Tévoédjrè et les faiseurs de roi n’est rien d’autre qu’un leurre. Il faut forcement exiger plus des prétendants au poste de magistrature suprême.

Les "Messies" dont on ne connait ni les apôtres, ni le Testament, il faut nous épargner de leurs miracles. Dans les pays de grandes démocraties, le parcours politique des aspirants est bien connu. On commence par le poste de conseiller de son village, puis maire d’une grande ville, ensuite ministre, sénateur ou député. 2016 n’est plus loin et quelques apprentis sorciers ou des faiseurs de roi ont commencé par longer les murs nuitamment. Plus jamais, ne remettons notre pays dans les mains des gens qu’on ne connait pas assez : furent-ils directeurs de la Banque Mondiale, Secrétaire General de l’ONU.

"Pour diriger un payer, il faut faire ses preuves et beaucoup de preuves ! C’est tout un parcours de combattant ! Devenir président ne s’apprend pas à l’école ou dans une université. Il faut avoir la conviction pour une idée. Il faut avoir la fougue et le désir de changer quelque chose dans la vie des gens. Il ne suffit pas de travailler dans une banque ou dans une institution internationale pour prétendre à un poste de la magistrature suprême. Nous avons le culte de la personnalité au Bénin. Beaucoup de diplômés se cachent derrière leurs titres pour ne pas réfléchir. Plus que jamais, le Bénin est bourré de Docteurs, de Chercheurs et de Diplômés. Mais, pourquoi ça ne marche pas ? Où sont- ils ? Où sont leurs intelligences ? Que font-ils avec toutes ces connaissances, ces savoirs ? " Le pays doit être dirigé par les dirigeants qui ont assez partagé le quotidien des populations, pour comprendre leurs profondes aspirations.

Le Bénin ne va pas continuer par reculer son développement par bloc de 10 ans. Cette situation devrait nous amener à prendre conscience de la "nécessité de revisiter le système partisan de notre pays pour en faire le socle réel de la conquête du pouvoir d’état. La promotion de Partis nationaux et forts, avec un financement public organisé et transparent devrait nous éviter l’émergence de "Messies" qui a toujours été à la base de l’instabilité dans la gestion de l’État béninois". Comme si, Yayi Boni ne s’est pas rendu compte qu’il est purement incapable, il dissout son gouvernement juste pour camoufler la démission de son premier ministre. Quelle tristesse, quelle méchanceté contre le peuple. Jusqu’où il va s’amuser avec le destin de tout un peuple. Avons-nous mérité ça, avons-nous demandé ça. Où sont aujourd’hui les Albert Tévoédjrè, Robert Dossou, Joseph Gnonlonfoun et les Soglo (le Père, le Fils et le Saint d’Esprit), ces personnalités d’une autre époque qui ont fondé leur légitimé dans le plaisir qu’il trouve dans la haine, la vengeance et les règlements de compte politique. Haro sur le Bénin ! Ces vieux qui n’ont rien prouvé dans leur vie et qui veulent nous guider vers un développement ! De la dissolution au remplissage du gouvernement, il s’agissait d’une pure fiction, ce n’est rien d’autre que du cirque d’Été ; le peuple n’en a vu que du vent.

Jules Bonou

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