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1ère rencontres hospitalières intermédiaires du RESHAOC : l’hôpital du tiers-monde prend conscience du défi du numérique
Publié le jeudi 18 juin 2015  |  Présidence




La technologie de l’information et de la communication au service de l’amélioration de la santé des populations. Voilà, ce qui a retenu l’attention de près de 150 participants aux 1ère rencontres hospitalières intermédiaires, du Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan indien, des Caraïbes (RESHAOC), ouvertes, le mardi 9 juin 2015 à Cotonou.

En marche vers ses 20 ans de création qui seront célébrés, en avril 2016, à Marrakech au Maroc, le Réseau des hôpitaux d’Afrique, de l’Océan indien, des Caraïbes (RESHAOC) a décidé d’ouvrir une parenthèse à Cotonou, pour réfléchir, du 9 au 11 juin, sur « L’hôpital africain face au défi du numérique ».

C’est une thématique d’actualité, a précisé, à l’ouverture des travaux, ce mardi 9 juin, le Professeur Hyppolite AGBOTON, Président du comité d’organisation. C’est pourquoi, la présente session a pu réunir la quasi-totalité des 116 établissements hospitaliers, de part le monde, membres du Réseau.

Et pour mieux appréhender le thème, les Experts, à Cotonou, ont d’une part fait, l’état des lieux en matière de numérisation des hôpitaux et d’autre part, partagé les compétences et les expériences avant de conclure avec l’étude des stratégies de numérisation opérée par la Fédération Hospitalière de France.

C’est à n’en point douter, un rendez-vous qui constitue un tremplin pour visiter ce que le Bénin a amorcé depuis 2011, dans le domaine de la numérisation de son système sanitaire, a indiqué le Professeur Dorothée Akoko KINDE-GAZARD, Ministre de la Santé, qui avait à ses côtés, Jean DANSOU, son homologue de la Communication.

L’importance de la numérisation du secteur hospitalier

Tout compte fait, réussir le chantier de la numérisation sanitaire, a commenté le professeur Dorothée Akoko KINDE-GAZARD, c’est « réduire les temps de prise en charge et la durée d’hospitalisation, éviter les examens inutiles ou redondants, supprimer les risques de perte d’informations, améliorer et augmenter les performances diagnostiques des services médico-techniques et assurer une meilleure diffusion et un bon partage de l’information ».

C’est conscient de tout ceci, que le Bénin, dans sa politique d’informatisation de son système, a élaboré un schéma directeur, a mis en place un Comité national de la télémédecine et lance bientôt la phase d’informatisation d’une dizaine de formations sanitaires, a renchéri le Ministre de la Santé.
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