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Grogne des étudiants : Paralysie à nouveau de l’université dès jeudi
Publié le mardi 23 juin 2015  |  La Nouvelle Expression
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




Les trois organisations syndicales des étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ne baissent pas la garde. A défaut d’un acte juridique qui autorise l’organisation de la seconde session, pourtant approuvée par le ministre en charge de l’Enseignement supérieur, ils promettent paralyser dès jeudi prochain les activités académiques.



Euloge ZOHOUNGBOGBO

Une fois de plus, les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) ne décolèrent pas. A la suite d’une Assemblée générale que leurs trois organisations syndicales ont eue hier, il est à retenir que les activités académiques et commerciales seront bloquées dès jeudi prochain. Cette décision intervient après la froide accalmie qu’a connue l’UAC ces derniers jours. Les étudiants contestent, en effet, la surpression de l’organisation de la seconde session par le décanat de la Faculté des lettres, arts et sciences humaines (FLASH) au motif que cette faculté est peuplée de 40 000 étudiants et est dans le dénuement total. Or, faut-il le souligner, c’est au cours de cette session que les résultats des étudiants sont des plus acceptables. En réaction à cette décision décanale, les étudiants ont brandi la menace d’un mouvement « campus mort » qui a lourdement ébranlé l’UAC. C’est pour pallier cette situation que le ministre a dû intervenir. Mais l’application de la décision prise tarde à prendre corps.

Cycle infernal de la contestation

La paralysie des activités académiques et commerciales souhaitée par les étudiants a pour base légale une motion de grève illimitée retenue à la suite d’une assemblée générale. Face à l’inexistence d’une base légale pouvant justifier la décision du ministre François Abiola de faire organiser la seconde session dans les facultés et établissements, les étudiants gardent la prudence. Pour justifier leur bonne foi, ils avaient accordé un moratoire d’une semaine aux autorités afin de prendre un acte juridique pour authentifier la décision verbale du ministre. Cette décision est pourtant prise de concert avec l’équipe rectorale et les responsables étudiants. Selon les informations qui nous sont parvenues, les étudiants restent sceptiques parce que l’équipe rectorale n’aurait pas voulu donner acte à cette décision que les étudiants jugent « consensuelle ». C’est visiblement la lecture de l’attitude peu claire du rectorat qui engendre la méfiante et la défiance des étudiants.

Pour l’instant, apprends-on, les responsables étudiants envisagent une motion de grève générale dénommée « campus mort ». Les mêmes sources indiquent qu’une correspondance sera envoyée au doyen de la Faculté de droit et de sciences politiques (FADESP) aux fins de solliciter l’annulation des compositions du second semestre prévues pour le mercredi 24 juin prochain. Si rien n’est fait, le mouvement que les étudiants s’apprêtent à déclencher sera plus virulent que celui de la semaine du 8 juin dernier.
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