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La Nation N° 5804 du 20/8/2013

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Passation de service entre ministres entrant et sortant au MCTIC : Barthélémy Ahouèkè part satisfait, Komi Koutché annonce ses priorités
Publié le mardi 20 aout 2013   |  La Nation


Passation
© Autre presse par DR
Passation entre M. Max Ahouèkè et M. Komi Koutché au Ministère de la Communication


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Les portes du ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC) s’ouvrent pour accueillir un nouveau locataire, Komi Koutché. Hier lundi 19 août, Max Barthélémy Ahouèkè lui a passé le témoin au palais des Congrès de Cotonou au terme d’une cérémonie qui a permis à l’un, de faire le bilan de ses activités et à l’autre, de dévoiler ses ambitions.

Par Josué F. MEHOUENOU

Komi Koutché, précédemment directeur du Fonds national de la Microfinance (FNM) a officiellement pris les rênes du ministère de la Communication, des Technologies de l’Information et de la Communication (MCTIC), hier lundi 19 août, des mains de Me Max Barthélémy Ahouèkè, en poste depuis mai 2011.
Après 27 mois de fonction, l’ancien patron du MCTIC laisse derrière lui, une structure ministérielle viable et vitale. Hier, à l’heure de la séparation, ses collaborateurs lui ont rendu hommage.
Cette marque de reconnaissance, l’ancien MCTIC l’a voulu réciproque.
Raison pour laquelle, il a tenu une brève séance avec ses directeurs techniques et centraux, en présence de son successeur. Il en a profité pour les présenter individuellement au ministre entrant.
«Chacun de vous a ses qualités, ses mérites et ses défauts», souligne au passage l’ancien ministre qui a souhaité par ailleurs, une bonne collaboration avec son successeur. «Il est venu pour travailler, continuer ce que nous avons commencé ensemble», poursuit-il, avant de reconnaître en «son jeune frère», le ministre Komi Koutché, des talents de manager, au regard de ses prestations à la tête du FNM.
Pour permettre au nouveau ministre d’avoir aussi une vision globale de la structure, il va alors proposer que «chaque direction fasse une synthèse de ses projets, difficultés et problèmes».
A cette première rencontre, va succéder plus tard au palais des Congrès, la passation de service proprement dite entre les deux autorités.

Les prouesses du ministre Ahouèkè saluées

Pour le secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la communication (Syntra Com), Esaïe Honondjro, le ministre sortant, Max Barthélémy, a convaincu par ses actes.
Avant lui, c’est le secrétaire général du ministère, Romain Kiki qui, le premier, a dressé un bilan sommaire des réalisations de l’ancien ministre. Il a évoqué à ce propos, le renforcement des capacités du personnel, la gestion axée sur les résultats, la mise en place du comité sectoriel du dialogue social, la poursuite et l’extension de la couverture du territoire national à hauteur de 96% pour la Radio nationale et de 92% pour la Télévision nationale, la diffusion par satellite des programmes du service public de l’audiovisuel, la création d’une deuxième chaîne de télévision, la poursuite et la modernisation de l’Office national d’imprimerie et de presse (ONIP) via l’acquisition de nouvelles machines d’imprimerie, la révision du protocole d’accord entre des opérateurs comme Isocel et OTI dans le cadre du partenariat public et privé pour la mise en place des centres communautaires, l’organisation de la Semaine de l’internet, la filialisation de la branche mobile de Bénin télécoms, l’installation du wifi sur le campus d’Abomey-Calavi…
Ces prouesses, Max Barthélémy Ahouèkè dit les devoir à l’ensemble de ses collaborateurs. Il reconnaît avoir travaillé avec une «équipe dynamique, dévouée et disponible» et l’invite à consacrer les mêmes qualités au ministre Komi Koutché, en vue de faire du Bénin, le quartier numérique de l'Afrique à l’horizon 2025, conformément aux vœux du chef de l’Etat.

Faire du numérique, la chose la mieux partagée

Financier bon teint, le nouveau ministre indique d’entrée de jeu que le secteur de la communication et des TIC n’est pas un territoire inconnu pour lui. Et même s’il veut tisser sa corde au bout de celle de son prédécesseur qu’il qualifie de «solide», Komi Koutché a son propre cahier de charges, ses priorités et ses ambitions. Il se propose de renforcer les mesures qui visent le développement et la mise aux normes internationales des médias, d’assurer le passage de l’analogique au numérique, de travailler à mettre en place un système de financement viable des médias publics, surtout audiovisuels sans pour autant concurrencer les médias privés.
Komi Koutché veut aussi créer une «maison de la presse», réorganiser la communication gouvernementale, faire aboutir le processus du Code de l’information et faire des TIC un véritable instrument de développement. Son crédo, précise-t-il, c’est de «faire du numérique, la chose la mieux partagée». Pour y arriver, le nouveau MCTIC entend faire de Bénin Télécoms, un centre de profit, travailler à la stabilité de l’internet, orienter la Poste vers des services innovants, faire de la Caisse nationale d’épargne (CNE), une véritable institution et gagner le pari du rapport qualité-prix au niveau du secteur des GSM.
Dans tous les cas, souligne-t-il, l’homme sera au cœur de son action, avec un point d’honneur sur la discipline et le respect de l’autorité, sans oublier que «le temps est le premier facteur du succès»....

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