Rencontre stratégique entre Azanaï, Tidjani, Yahouédéhou et Fikara hier #aCotonou

Politique

Rencontre stratégique entre Azanaï, Tidjani, Yahouédéhou et Fikara hier

Publié le mardi 20 aout 2013 | 24 heures au Bénin

© Autre presse
Ismaël Tidjani Serpos, ténor du Parti du Renouveau Démocratique ( Prd)
Ancien Ministre de la Justice, Garde des Sceaux,

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Politique: Installation des jeunes de la coordination FCBE Godomey

- 18/7/2013

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Activités des partis politiques 2013

Un déjeuner peu ordinaire entre Candide Azanaï, Ismaël Tidjani Serpos, Janvier Yahouedehou et Sacca Fikara a eu lieu hier au Novotel. C’était aux environs de 12h 30. La présence de ces poids lourds de l’animation de la vie politique sur les lieux ne saurait laisser indifférent le curieux. De par leur origine politique, un tel déjeuner dans un lieu privé ouvert au public suscite des interrogations diverses et variées.
Il n’y a pas de fumée sans feu. L’adage se veut réel quand hier, vers 12h, à quelques encablures du palais des Congrès, le député Sacca Fikara de l’Union fait la Nation (UN) dépasse le palais des Congrès et vire dans le Novotel. Quelques minutes plus tard, c’est le député Candide Azanaï des Forces Cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) qui entre dans l’hôtel pour aller s’immobiliser à l’entrée de l’édifice. Dès lors, la curiosité de l’observateur s’éveille. Ainsi, on peut chercher à comprendre cette rencontre peu ordinaire. Nous avons suivi leur trace.
Quinze minutes plus tard, 12h 15’, l’ancien député Fcbe, Janvier Yahouedéhou, en costume bleu nuit sur fond bleu ciel sans cravate, franchit le seuil de l’hôtel et rejoint, au fond du restaurant, les députés Sacca Fikara, tout de blanc vêtu, et son collègue Candide Azanaï, en costume noir, sur fond blanc avec une cravate noire. Dans le hall, quelques hommes de sécurité, marquerons ‘Scorpions’, font la ronde. Que peuvent-ils vouloir se dire autour d’un déjeuner dans un contexte politique aussi tendu, marqué par une correspondance aussi osée que celle du Président de la République au clergé béninois ?
Dans le divan ovale du hall d’attente, chez le curieux, les interrogations se succèdent sans une réponse. Vaut mieux attendre la fin de ce déjeuner pour arracher quelques mots.
12h 25’. Ismaël Tidjani Serpos, reconnaissable à la démarche alerte, tout de blanc vêtu, rejoint le trio en attente. Des éclats de rire, des échanges de poignée de main, puis le quarté s’installe. Hasard de disposition ou orientation d’idées ? Candide Azanaï et Janvier Yahouédéhou sont assis côte à côte. En face d’eux, respectivement, se sont installés Ismaël Tidjani Serpos et Sacca Fikara. Un long déjeuner qui aura duré 3h 20 minutes. A travers la baie vitrée, on pouvait apercevoir le Président de « Restaurer l’Espoir » dans de grands gestes de démonstrations, sous le regard attentif de l’ancien ministre Ismaël Tidjani Serpos. Pendant que l’ancien député Janvier Yahouédéhou va et revient, le député Sacca Fikara, lui, sort un document qu’il lit à ses collègues. 15h 20’. Le déjeuner prend fin, sans pour autant qu’un seul mot soit arraché à ses « amis » du Novotel qui se sont contentés seulement d’un sourire, en guise de salutation à l’intrus que nous étions en ces lieux.
Que cache cette rencontre Azanaï, Tidjani, Yahouédéhou et Fikara ?
On est en droit de s’interroger sur la rencontre au Novotel entre les quatre personnalités politiques ci-dessus évoquées. Dans quelle dynamique ces hommes s’inscrivent-ils ? Ils sont venus d’horizons divers. Ismaël Tidjani Serpos est de l’aile radicale du PRD, opposant irréductible à la politique de Yayi Boni. Janvier Yahouédéhou, ancien député Fcbe, est celui qui a été le premier au sein de la majorité présidentielle à dénoncer l’affaire des machines agricoles. Sacca Fikara, quant à lui, est résolument engagé pour dénoncer la gouvernance de Boni Yayi. Candide Azanaï, tout en restant sous l’étiquette Fcbe, est pour la rectification du Changement et de la Refondation. Il y a donc un dénominateur commun pour ces quatre personnalités : le mépris pour la gouvernance actuelle. Dès lors, on peut se demander si Azanaï, Tidjani, Yahouédéhou et Fikara ne préparent pas une nouvelle dynamique politique organisationnelle ?

H-Tauyé

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