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Au sujet de la grève des étudiants de l’UAC : Joseph Gnonlonfoun toujours ouvert au dialogue
Publié le lundi 29 juin 2015  |  La Nouvelle Expression




Le médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun, dans son rôle d’intercesseur gracieux, a adressé une correspondance au recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, sur les échanges avec les étudiants de l’Université d’Abomey-Calavi, au sujet de la grève générale en date du 3 juin 2015 et de l’entretien accordé à la délégation des autorités rectorales et décanales, pour un dénouement de la crise.



Faisant part au recteur de l’Université d’Abomey-Calavi, Brice Sinsin, des échanges avec la délégation des étudiants de la Fédération nationale des étudiants du Bénin, de l’Union nationale des étudiants du Bénin et de l’Union nationale des scolaires et étudiants du Bénin, quant à leurs revendications, le médiateur de la République a déclaré avoir pris connaissance des raisons qui ont suscité la grève. Conformément aux attributions de l’institution du médiateur de la République et poursuivant le processus normatif de médiation, il a reçu une délégation des autorités rectorales et décanales, composée du secrétaire général de l’UAC, du doyen de la FASEG et de la vice-doyenne de la FLASH pour écouter leur version.

« … Aussi, voudrais-je vous rassurer que les éléments d’appréciation apportés par l’équipe rectorale sur la situation qui prévaut au sujet de la crise ont été, à plus d’un titre, révélateurs de ce qui se trame réellement. Mes collaborateurs et moi suivons de très près l’évolution du dossier. Seul le retour au calme et à la paix à l’UAC est notre préoccupation », a notifié le médiateur de la République.

Un appel à leur sens de responsabilité



N’ayant pas reçu un avis favorable quant à leurs revendications, les responsables syndicaux ont adressé un courrier au médiateur, pour lui notifier la décision prise au sujet d’une motion de grève illimitée. Aussi, en a-t-il appelé à leur sens de responsabilité et précise que « Sans vouloir vous donner ou faire de la morale, je me permets de vous inviter à plus de retenue. En effet, je sais que la Constitution du 11 décembre 1990 et les documents internationaux reconnaissent le droit de grève. Mais ne doit-il pas être exercé en prenant en compte les intérêts de ceux qui s’en prévalent ? Dans les circonstances actuelles, ceux qui risquent de perdre, sont-ils vos professeurs ou vous les étudiants ? Car une année sacrifiée parce que invalidée est une perte pour les étudiants ».

Wabi MIGAN

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