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L’Alliance Abt dénonce les abus de Yayi
Publié le mardi 30 juin 2015  |  24 heures au Bénin
Suppose
© Autre presse par dr
Suppose ralliement aux FCBE: Mohamed Affo Obo Tidjani de l’alliance ABT dément formellement




L’Alliance Abt dénonce la violence électorale enregistrée à Bassila et regrette et les propos du chef de l’Etat vendredi dernier à Manigri, un village de la commune. Elle se dit victime d’ une campagne de persécution du chef de l’Etat et de ses partisans. . C’est à travers un point de presse tenu lundi 29 juin 2015 à son siège à Cotonou que l’Alliance Abt a manifesté son mécontentement.

Plus de 72 heures après ces événements malheureux, la colère et la déception étaient encore palpable chez les responsables de l’alliance ABT. Pour le directeur des opérations de l’Alliance, Boniface Chacran, les événements se déroulaient le vendredi 26 juin 2015, dernier jour de la campagne électorale. Le Chef de l’Etat avait effectué un meeting politique à Manigri, un arrondissement de la Commune de Bassila.

Au cours de ce meeting, le premier des Béninois a proféré des injures à l’endroit du député en question. « Il a dit qu’il est un enfant mal élevé, qu’il allait se procurer des sous du coton pour les distribuer aux populations…..On était déçu. Pour nous, ces propos ne devraient pas venir d’un Chef d’Etat. Un Chef d’Etat, c’est quelqu’un de très important », a-t-il déclaré. Un peu juste après le départ du Chef de l’Etat, argumente le conférencier, une horde de militaires a envahi la Commune et est restée jusqu’au jour du scrutin. Cette stratégie était, selon lui, politique en ce qu’elle a créé la psychose dans l’esprit des populations qui n’étaient pas sorties voter. « Les populations n’étaient pas habituées à voir ce déploiement d’hommes en armes. La présence de ceux-ci a dissuadé beaucoup de nos militants à sortir. On s’est dit que c’est une stratégie détournée pour apeurer nos militants, parce qu’ils savent que c’est notre fief », a-t-il déclaré. Mieux, dans la foulée, ajoute-t-il, deux ténors de l’Alliance ont été arrêtés au motif qu’ils sont des étrangers.

Il a également déploré de nombreux cas de blessés graves dans le rang des militants Abt. « En dépit des intimidations, l’Alliance Abt sortira victorieuse dans la Commune. Si les résultats, tels que sortis des urnes, restent intacts, on peut considérer que Bassila est dans l’escarcelle de Abt. Le souhait est qu’on nous aide à faire en sorte que notre suffrage soit protégé. Nous voudrions croire que la Céna n’est pas aux ordres », a-t-il déclaré. Pour le porte-parole de l’Alliance, Sakinatou Bello, il s’agit de stratégies politiques mêlées de trafic d’influence indignes d’un Chef d’Etat.

Abt, l’homme à abattre pour Yayi

Mais les motivations réelles de Boni Yayi dans la militarisation de Manigri sont autres que celles officiellement avancées. Le Président de la République a lancé une campagne de persécution contre l’alliance ABT, devenue depuis les législatives du 26 avril, maitre dans la région. Boni Yayi n’a toujours pas tourné la page des élections législatives. La défaite de son candidat Komi Koutche au poste de Président de l’Assemblée Nationale le ronge toujours. Après que ses proches ont désigné un temps son beau-frère, Marcel de Souza comme le "Juda" de la famille Cauris, lui-même en personne s’est trouvé un nouveau coupable. Il s’agit de l’alliance ABT et de ses deux députés, qui, ont suivi l’appel du peuple en votant pour Adrien Houngbedji, un choix décisif qui a permis au bloc anti- Yayi de l’emporter d’une voix (42 contre 41).
Pour Boni Yayi, alors qu’aucun accord ne lie les deux parties, ce choix de l’alliance ABT, est un acte de haute trahison. C’est ce qu’il a tenté vainement de faire croire aux populations de Manigri, un village de la commune de Bassila où l’alliance ABT a obtenu un de ses deux élus au parlement. Affo Tidjani, principalement indexé par le président Boni Yayi serait « un analphabète, un impoli, un vendu. Il est allé prendre l’argent du coton pour venir mettre du désordre dans la commune. Il est soutenu par ses grands frères qui sont à Cotonou". En clair, le Président de la République colle l’étiquette de corrompu à Affo Tidjani, alors que selon les indiscrétions sorties du Palais présidentiel, ce dernier a renoncé aux 100 millions de francs Cfa, qui lui étaient proposés pour soutenir Komi Koutche contre Adrien Houngbedji.

Jean Kouton
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