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Malgré la suspension des travaux de SAPETRO : L’espoir est permis
Publié le mercredi 1 juillet 2015  |  La Nouvelle Expression




D’autres compagnies pétrolières continuent les recherches)





La compagnie nigériane « South Atlantic Petroleum », au cours d’une audience accordée par le président de la République Boni Yayi le 25 juin dernier, a annoncé la suspension de ses activités d’exploration. Du coup, l’ancien ministre des Recherches minières et pétrolifères Barthélémy Kassa, s’est retrouvé au banc des accusés.



Matini MARCOS

L’existence du pétrole dans le sous-sol béninois a été confirmée une fois encore, mais c’est le coût du forage qui fait réfléchir les compagnies pétrolières. C’est ce qu'on peut tirer de l’audience que le président de la République Boni Yayi a accordée aux représentants de SAPETRO, le 25 juin dernier. Malheureusement, à l’annonce de la suspension des travaux de forage par la compagnie pétrolière nigériane « South Atlantic Petroleum» (SAPETRO), des critiques virulentes, les unes que les autres, se sont élevées pour mettre au banc des accusés, l’ancien ministre de l’Energie, des recherches pétrolières et minières, Barthélémy Kassa, d’avoir donné de fausses assurances au peuple béninois. On se souvient, qu’à l’époque, prudent, Barthélémy Kassa déclarait qu’il fallait attendre le forage des blocs, pour confirmer l’existence du pétrole et évaluer la rentabilité. Un dossier, qui a trait à la technique et à la géomorphologie, mais qui a tôt fait d’être utilisé à des fins politiques, où il fallait, coûte et coûte porter l’estocade à une personne.

Les déclarations de SAPETRO

En se référant aux déclarations faites par la vice-présidence de SAPETRO, Senator Daisy Danjuma, ce n’est pas l’existence du pétrole qui pose problème, mais ce sont plutôt les difficultés techniques liées au forage des blocs, et le coût d’investissement qui se révèlent être des contraintes. En effet, Senator Daisy Danjuma a confirmé l’existence du pétrole dans le bassin sédimentaire côtier béninois, indiquant que 87 millions de barils d’or noir sont déjà disponibles sur le site 1 et feront l’objet d’une exploitation sur quatorze ans, à raison de 7 500 barils par jour, à compter de la date d’exploitation. Les représentants de SAPETRO ont, notamment, précisé que 'l’exploration du premier site n’a pas pu être achevée à cause des difficultés techniques, celle du second n'a permis de trouver que de l’eau et l'exploration du troisième a permis de découvrir un gisement de 1,5 millions de barils' ajoutant que 'ce troisième bloc devrait produire en moyenne 1 140 barils par jour sauf que la commercialisation du pétrole découvert nécessitera, en amont, un investissement de 67 millions de dollars US, pour une rentabilité estimée à 40 millions de dollars US'. Une exploration pas rentable pour SAPETRO qui, selon les représentants, a déjà investi environ 564 millions de dollars US dans les travaux d’exploration contre une prévision initiale de 280 millions de dollars US.



L’espoir est permis

Toutefois, la suspension des activités du SAPETRO ne signifie pas, qu’il n’y a plus d’espoir et qu’il faut pleurer sur le lait renversé. Actuellement, d’autres compagnies pétrolières comme la Canadienne NS Oil, l'Américaine, Elephant Oil et la Mauricienne Signet Petroleum, présentes au Bénin procèdent à des recherches sismiques. Une fois que les recherches seront concluantes, ces compagnies pétrolières vont engager des travaux de forage. Ainsi, l’or noir pourra jaillir, un jour, du sous-sol béninois.
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