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Absence de consensus autour des questions essentielles: Quand des politiciens nationaux sont multipliés par zéro !
Publié le mercredi 28 aout 2013   |  Le Confrère de la Matinée




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Le Bénin au plan politique est divisé. L’unité nationale est en déconfiture. Les disparités résultent de l’incompréhension politique et de l’absence d’un dialogue politique pour rassembler autour d’une même table les Béninoises et Béninois pour vider les cœurs. Et pour cause… Le dialogue politique national est nécessaire et obligatoire pour recoller les morceaux d’une unité nationale en déliquescence. Il est d’autant plus important, que le Clergé a tiré la sonnette d’alarme.
Car il permettra aux acteurs politiques, non seulement de libérer les cœurs mais, en unissons de s’assembler pour reboucher les trous de la jarre trouée du roi Ghézo, symbole de l’unité retrouvée. Le parti du président du PRD, Me Adrien Houngbédji l’a encore, à la veille de la formation du nouveau gouvernement, réclamé, lorsqu’il parle de la tenue d’un dialogue inclusif. La conférence épiscopale, dans la lettre adressée au Chef de l’Etat ne l’a pas oublié non plus mais l’a exigé en urgence. « Le dialogue politique est la pierre angulaire de toute vraie démocratie. En effet, les problèmes de tout un peuple ne sauraient être cernés, compris et résolus par un seul groupe », s’insurge le Clergé. Mais on se rend à l’évidence que Boni Yayi multiplie et continue de multiplier les leaders politiques béninois par zéro. N’a-t-il pas déclaré à la face du monde dans son discours controversé du 1er août 2012, parlant des acteurs politiques qui s’organisaient en un Front de lutte, qu’ « ils sont trop petits » pour lui faire face ?
Au-delà de cet aspect, c’est l’organisation récemment du dialogue politique entre l’Union Européenne et le Bénin qui témoigne de ce que le président de la république met en parenthèse les politiciens nationaux. En effet, répondant aux exigences de l’article 8 des accords ACP-UE, Boni Yayi et son gouvernement ont organisé des assises sur le dialogue entre les deux institutions. Mais voilà des années que les leaders charismatiques du pays réclament un dialogue politique pour aboutir à un consensus national, mais ils n’ont jamais été compris dans leur démarche. Que remarque-t-on sous le régime de la refondation ? La politique de l’exclusion ? Mais aujourd’hui, le Chef de l’Etat gagnerait en organisant un dialogue politique national, s’il veut réussir son projet de révision de la Constitution.

Bonaventure ANANI

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