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La Nation N° 5811 du 29/8/2013

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Validation du Programme national d’éducation à la citoyenneté Pour l’affermissement de la conscience citoyenne
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  La Nation




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Depuis hier jeudi 29 août, se tient à Lokossa, un atelier de validation du Programme national d’éducation à la citoyenneté. Ledit atelier regroupe les cadres du ministère chargé des Relations avec les Institutions (MCRI) et celui chargé de la Réforme administrative, qui ont reçu mission de mettre en cohérence des stratégies pour promouvoir la citoyenneté.
L’ex ministère chargé de la Réforme administrative et institutionnelle a, dans l’accomplissement de sa mission de réforme de l’Etat, fait le constat qu’aucune réforme ne peut prospérer dans l’administration publique tant que le sens du devoir, du respect du bien public et l’abnégation au travail, ne sont pour le citoyen une exigence quotidienne.
Une préoccupation qui avait croisé celle du ministère chargé des Relations avec les Institutions qui, en 2009 avait initié un Programme national de promotion de la citoyenneté dont la mise en œuvre avait été différée par le gouvernement faute de ressources.
Le Conseil des ministres, dans un souci de cohérence, d’efficacité et d’efficience de l’action gouvernementale avait alors demandé à ces deux départements ministériels de se mettre ensemble pour doter le Bénin d’un document unique de promotion de la citoyenneté. C’est ainsi qu’a été élaboré le programme qui est soumis depuis hier à validation à travers un atelier qui durera deux jours.
Le préfet des départements du Mono et du Couffo, Corentin Kohoué, a dévoilé avoir depuis toujours une mauvaise compréhension du rôle du ministère de la Réforme administrative et institutionnelle. Il a également dit n’avoir découvert son importance qu’une fois nommé.
Car, selon lui, le meilleur collaborateur qu’il a aujourd’hui est le représentant départemental de ce ministère. C’est pour cela qu’il a remercié tous ceux qui ont œuvré pour la tenue de l’atelier de validation qui se tient à Lokossa. Aussi, a-t-il affirmé qu’aucun patriote digne du nom ne peut rester indifférent à la déchéance morale dans le pays et surtout à la corruption qui y prévaut.
Selon Corentin Kohoué, le retour à une normale citoyenneté est d’une impérieuse nécessité et c’est en cela qu’il juge que le présent atelier pourra apaiser les doutes des populations.
Le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Bio Toro Orou Guiwa, a quant à lui rappelé qu’il n’est pas aisé de traiter de la citoyenneté car, elle a été au centre des préoccupations de tous ceux qui ont en charge la gestion de la cité.
Pour le ministre chargé des Relations avec les Institutions, la citoyenneté est le fruit d’une éducation, d’une socialisation par la transmission méthodique des valeurs et des qualités que ces sociétés estiment être à même d’assurer leur reproduction et leur perpétuation. Une intention qui se traduit par les différents rites initiatiques et les formes diverses d’éducation à l’endurance, et à la sagesse que l’on retrouvait jadis dans les sociétés.
Bio Toro Orou Guiwa a fait remarquer qu’il y a beaucoup à faire dans le sens de l’affermissement de la conscience éthique et citoyenne avant d’affirmer que le combat pour une citoyenneté vertueuse figure en bonne place dans le nouveau contrat de société que le chef de l’Etat a proposé au peuple béninois sous le vocable de «Refondation».
Un vocable qui se traduit, selon lui, comme un appel à un réarmement moral qui s’attaque à la racine du mal et installe le patriotisme et une invitation au respect du bien public.
Il a indiqué que l’adoption du programme qui sera analysé au cours des travaux de l’atelier permettra de combler un vide et de doter le Bénin d’un puissant outil de promotion des valeurs citoyennes à travers des actions multiformes et multisectorielles qu’il préconise.

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