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Préparation du Bénin à la COP 21 : Le ministère de l’Environnement échange avec une délégation de la France
Publié le lundi 6 juillet 2015  |  La Nouvelle Expression




La France va accueillir et présider la 21e Conférence des parties de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques de 2015 (COP21/CMP11) du 30 novembre au 11 décembre prochain. Le Bénin, un des pays participants s’active depuis le vendredi dernier.

Sylvanus Y.B. AYIMAVO


Une séance d‘échanges a réuni le 3 juillet dernier à la salle de conférences du ministère, Théophile Worou, ministre de l’Environnement chargé des Changements climatiques, du reboisement, de la protection des ressources naturelles et forestières (MECGCCRPRNF), le comité de direction dudit ministère et une délégation de la France conduite par Nicolas Hulot, envoyé spécial du président François Hollande pour la protection de la planète.


« Nous entendons jouer notre partition. Avant le 01 octobre prochain, date butoir des dépôts des contributions nationales, le Bénin sera déjà prêt. » C’est par ces termes que Théophile Worou, ministre de l’Environnement chargé des changements climatiques, du reboisement, de la protection des ressources naturelles et forestières (MECGCCRPRNF) a rassuré et réaffirmé à la délégation française de la participation du Bénin à la COP 21. Pour lui, la COP 21 est d’un intérêt mondial et concerne tout le monde. Car, les effets néfastes des changements climatiques touchent les pays riches ainsi que les pays pauvres. Et prévoir donc des mesures anticipatives devant amoindrir les effets néfastes des changements climatiques relève d’une meilleure politique, a-t-il indiqué tout en rassurant de ce que le Bénin va porter très haut en France les points de vue des Africains.

A travers un élément audiovisuel projeté et commenté, Nicolas Hulot, chef de la délégation de la France, envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète et ses pairs ont pris connaissance des efforts du Bénin dans la lutte contre les changements climatiques et sa préparation à la COP 21. Après avoir indiqué que les changements climatiques ne sont plus perçus comme une vue de l’esprit, le ministre de l’Environnement a rappelé les trois niveaux des effets néfastes des changements climatiques au Bénin. Il s’agit de la sécheresse, des inondations et de l’érosion côtière. Il espère donc que la Conférence de Paris sera « un tournant décisif » dans la gestion des questions liées aux changements climatiques avec des avantages financier et technique dont bénéficiera tout pays.

Protéger la planète

« Je dis ici au Bénin nous avons un exemple à prendre », s’est réjoui Nicolas Hulot, chef de la délégation de la France, qui a salué les nombreuses actions entreprises par le Bénin dans la lutte contre les changements climatiques, bien qu’il ne fasse pas partie des pays qui provoquent le phénomène. L’envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète a rappelé que la COP 21 s’inscrit dans la dynamique de rassembler 40.000 participants regroupant les acteurs politiques, les décideurs, les religieux, etc de 154 pays, qui vont écrire l’histoire à Paris. « Et Paris n’est pas une conférence comme les autres. Ça doit être un moment d’ambitions et d’intellectuel collectif. Nos destins sont liés. Nous sommes obligés de penser la planète comme une. », a-t-il poursuivi. « Que nous soyons opérationnels et concrets. Laissons les messages larmoyants. C’est un enjeu de solidarité. Il faut protéger la planète.», a-t-il ajouté.
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