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L`événement Précis N° 1148 du 28/8/2013

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Animation de la vie Politique nationale : Le député Charlemagne Honfo annonce les couleurs de l’Université de vacance du PRD
Publié le vendredi 30 aout 2013   |  L`événement Précis


Charlemagne
© Autre presse par DR
Charlemagne Honfo
Porte parole du PRD ( Parti du renouveau démocratique )


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Le 07 septembre prochain, le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) va ouvrir son université de vacance, édition 2013. Un creuset permettant à Me Adrien Houngbédji et son staff de rassembler les cadres du parti ainsi que d’éminentes personnalités et experts autour du thème : le diagnostic des 23 ans après la conférence des forces vives de la nation : bilan et perspectives. En prélude à l’événement, le porte-parole du parti, le député Charlemagne Honfo parle ici des grands sujets à débattre. Lire l’entretien qu’il nous accordé.

L’Evénement Précis : Comment vont les préparatifs et à quoi peut-on s’attendre à la fin de cette rencontre ?

He Charlemagne Honfo : Je voudrais d’abord vous remercier pour l’intérêt que vous portez à cette activité qui est devenue désormais une règle au PRD. Cette année, nous avons le privilège à Sèmè-Kpodji d’abriter les cérémonials. C’est pour le 07 septembre prochain. Vous savez que toutes les fois que les cadres du parti se réunissent, c’est pour toujours faire quelque chose qui va dans l’intérêt de l’ensemble du peuple béninois. C’est comme des feuilles de route que nous voulons tracer à nos militants sur les différents sujets qui agitent notre pays. Il s’agit, entre autres, d’un bilan des acquis de notre conférence des forces vives de la nation de février 1990. Nous avons pensé que nous ne devons pas rester en marge de ce débat qui agite l’opinion, bien que le PRD s’était déjà prononcé sur le sujet lors de son séminaire sur la révision constitutionnelle et mieux, les recommandations avancées par le PRD dans ce cadre sont encore d’actualité. Il s’agira, au cours de cette université de vacance, de faire un rappel, étant donné que le sujet est brûlant, le PRD ne va pas organiser une université de vacance sans donc se prononcer sur ces aspects. De façon résumée, le thème principal serait essentiellement : « Diagnostic des 23 ans après la conférence des forces vives de la nation :bilan et perspectives ».

En dehors de ce thème, quels sont les questions qui seront abordées ?
Ce thème principal appelle forcément des sous-thèmes parce que nous aurons à explorer toutes les pistes qui sont possibles pour ressortir une vraie perspective. La gestion économique du pays sera visitée ; nous avons appelé à un dialogue qui est le socle de notre préambule qui constitue la sauvegarde du consensus national. Nous avons appelé ce dialogue politique qui reste toujours d’actualité. Nous allons voir aussi l’utilisation réelle qu’on a faite de la liberté individuelle ainsi que collective de par les associations et les différentes structures. Nous allons revisiter toutes ces dimensions afin que le diagnostic soit exhaustif. Il faut reconnaître que pour aborder ces sujets, il faut des gens avertis. C’est pour cela qu’il y aura des communicateurs dans les domaines économique, politique et juridique. L’aspect juridictionnel qui appellera à l’analyse des débats sur la révision constitutionnelle qui sera animée par des communicateurs rompus à la tâche, le côté politique et sociologique sera analysé par un professeur comme Mathias Hounkpè qui va descendre du Sénégal pour l’université le vendredi et faire avec nous le samedi pour repartir aussitôt. C’est pour vous dire que les sujets seront variés. Mais, il y aura des gens qualifiés qui s’y connaissent pour les animer. C’est un grand rendez-vous de donner et de recevoir. Pour avoir beaucoup d’autres éléments, il faut aller sur le site du parti : www.prd.com

Vous vous attendez, à peu près, à combien de participants pour ce rendez-vous ?
Il faut dire que pour les participants, nous attendons 600 cadres pour aborder les différents sujets. Mais, comme à l’accoutumée, le PRD lancera le message du thème central aux militants qui vont venir de partout. C’est bien après l’ouverture que les cadres vont se retirer pour aborder la réflexion.

Est-ce que le PRD a invité les autres partis de la scène politique nationale ?
Le PRD est un parti démocratique, donc ouvert au partage d’expériences. Il va s’en dire que les autres forces seront appelées à l’ouverture. Mais quant au travail, c’est réservé exclusivement au PRD. Nous ne saurons les inviter aux réflexions parce que c’est interne au parti.

Que peut-on retenir des préparatifs et quel appel avez- vous à l’endroit de vos militants et à la population béninoise ?
Il faut retenir, qu’aujourd’hui, notre pays a mal de la gouvernance ; notre pays a mal de la conception politique ; il a mal de la désinformation. Le PRD entend jouer, de par sa responsabilité, le rôle qui lui est dévolu dans la charte des partis politiques. Ainsi, il participe pleinement à l’animation de la vie politique de notre pays. C’est également une occasion de mieux préparer ses militants à affronter les différents sujets afin de les mettre à l’abri de la désinformation qui a cours actuellement dans le pays. Aujourd’hui, notre pays a besoin de retrouver la plénitude de sa synergie, la plénitude de son sens pour mener un combat de développement qui est un combat planétaire. Nous agissons au lieu de nous mettre à tergiverser ou de nous attarder sur des questions de « réviser ou pas réviser ». Des gens vous diront : ‘’ Nous voulons réviser’’ sans porter à la place publique ce qu’ils veulent réviser et pourquoi ils veulent réviser. De l’autre côté, vous entendrez :’’ il ne doit pas réviser’’ tout en violant la constitution parce que la constitution prévoit elle-même qu’on la révise. Et on ne dit pas la solution alternative. Donc, ces débats, le PRD ne saurait s’engouffrer dedans étant donné qu’elle est une force alternative ; une force de proposition. J’invite alors le peuple béninois à la sérénité et je l’exhorte à garder sa sérénité et à savoir que le meilleur reste à venir

Pourquoi le refus du PRD d’aller au gouvernement alors que c’était une entente parfaite avec le chef de l’Etat ?
Je sais que vous êtes curieux de savoir. Le PRD n’a jamais lancé un communiqué ou fait une déclaration d’une entente avec Yayi Boni. Donc, je ne me reconnais pas dans votre assertion. Je rappelle que le PRD est un parti de gouvernement et je continue de le dire parce qu’il est conscient qu’il peut exercer le pouvoir d’Etat. Conscient qu’il a des hommes de valeurs pour animer le gouvernement. Là – dessus, il n’y a aucun doute sur la capacité du PRD à animer un gouvernement. Mais, il ne s’agit pas ici d’un paquetage. Un gouvernement, c’est une équipe, c’est une vision, c’est un programme. Nous ne voulons pas, comme d’autres, aller manger. Depuis le 11 avril 2011, le PRD avait déjà appelé à un dialogue national, un dialogue politique et cela reste d’actualité. Nous avons été abordés pour entrer au gouvernement. Nous avons entrepris des démarchesd’écoute et de négociation. Mais, nous ne pouvons pas nous allier à un pouvoir sans que ce préalable de dialogue politique ne soit réglé. Si on n’est pas prêt à l’organiser, le PRD n’est pas prêt à se saborder. J’ai entendu dire que c’est par rapport au nombre de postes ministériels. C’est un argument qui ne tient pas debout. Avant d’avancer quelque chose, il faut d’abord être témoin de la chose. Est-ce que ceux qui l’ont dit étaient là au moment où le PRD était en pourparlers. La question du PRD n’est pas une question de nombre de postes ministériels. Le peuple béninois sait que le PRD est en train de réclamer le dialogue depuis longtemps. Sans ce dialogue, on ne saurait avancer. Nous réitérons notre vœu de voir toutes les filles et tous les fils de ce pays se réunir autour d’une table pour diagnostiquer les différents maux auxquels ils ont tous contribué sauf le PRD. Chacun d’eux a quelque chose à se reprocher. Que ce soit de gauche ou de droite, c’est eux qui ont mis le pays par terre. Et j’attends une autre occasion pour le leur dire.

Un mot sur la bagarre entre vos collègues Augustin Ahouanvoébla et Hélène Aholou Kèkè
C’est avec regret que j’entends ces choses dans la presse. Je vous dis que la politique n’est pas un jeu d’enfant, et personne n’est là pour faire la volonté de personne. Sur cette question, je n’ai pas beaucoup de mots. Je n’ai vu personne porter de coups à qui que ce soit. J’ai vu plutôt qu’Hélène Kèkè défendait sa cause et que nous mêmes, nous sommes appelés à défendre la cause des gens qui n’ont personne et c’est sur cela qu’il y a eu de malentendus. Si un malentendu doit être interprété comme coups portés, cela ne regarde que celui qui l’entretient. J’ai entendu parler de certificat médical ; j’ai entendu parler de plainte. Mais je n’ai rien reçu encore. Mon collègue Augustin Ahouanvoébla non plus. Je n’ai pas été appelé par un juge ; je n’ai pas été appelé par un médecin ; je n’ai pas été auteur d’une assignation. Je trouve quand même que c’est de la communication. Si on doit utiliser mon nom ainsi que celui de mon collègue de parti pour vendre, je suis d’accord. Nous aurions contribué à l’élargissement du marché. Si on écrit pour vendre, c’est bien. Je soutiens pour dire que c’est une bonne affaire qu’ils sont en train de faire si mon nom doit aider à quelque chose. Mais, je rappelle que quand on est professionnel, il faut toujours réunir les vraies informations avant de mettre sous presse. L’invite à mes amis journalistes, c’est de bien se renseigner avant d’écrire. Si ce n’est que moi ou le PRD, aucun journaliste n’ira en prison, aucun journaliste ne sera blâmé.

Propos recueillis par Esckil AGBO

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