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L’Honorable Eric Houndété invite le Gouvernement à la barre
Publié le mardi 7 juillet 2015  |  24 heures au Bénin
Eric
© aCotonou.com par TOP
Eric Houndété, président du groupe parlementaire Union fait la Nation




Comme à l’accoutumée, le premier-vice président de l’Assemblée nationale, Eric Houndété a encore fait usage de ses prérogatives parlementaires pour dénoncer l’abandon par le Gouvernement du Président de la République, Boni Yayi, des travaux de réalisation d’infrastructures routières lancés ici et là par le régime en place. Cette fois-ci, le député interpelle le Gouvernement sur l’abandon de la réalisation des routes Pahou-Ouidah, Comè-Lokossa-Dogbo et Zounhuè-Athiémé (frontière du Togo). Il n’a pas manqué de demander des comptes au Gouvernement sur les projets de construction des routes Tangbo-Zè, Ouègbo-Toffo et Parakou-Ségbana abandonnés après leur lancement par le Chef de l’Etat. Le Gouvernement sera bientôt invité à la barre de l’Assemblée nationale pour s’expliquer sur ces différents sujets. Son objectif est d’amener le Gouvernement à tenir ses promesses compte tenu du calvaire des populations sur ces routes.

J. MAHOUSSI

QUESTION D’ACTUALITE AU GOUVERNEMENT

Objet : point de la réalisation de la route Pahou-Ouidah, de la route Comè-Lokossa-Dogbo et de la bretelle Zounhuè-Athiémé-Frontière du Togo

I. Route Pahou-Ouidah

Le 14 février 2013, le Chef de l’Etat a procédé au lancement des travaux de reconstruction de la route Pahou-Ouidah au grand soulagement des milliers d’usagers de cette voie inter Etats. Mais depuis lors, les peines des usagers sont bien plus accentuées et les travaux de cette route semblent s’éterniser.
En effet, les deux grandes déviations de ladite route sont très mal entretenues, jonchées de trous et couvertes de boue, au point où il faut plus de 2 heures d’horloge pour parcourir seulement 18,5 Km. Les préjudices subis par les populations sont nombreuses, passant des souffrances physiques à la dégradation des véhicules, sans compter les frais de voyage qui sont passés du simple au triple dans le meilleur des cas.
Cette situation ternit l’image du pays et affaiblit notre économie puisque cette voie est fréquentée par de nombreux commerçants nationaux et étrangers.
Conformément aux dispositions de l’article 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est demandé au Gouvernement de bien vouloir communiquer à la Représentation nationale, les réponses aux préoccupations ci-après :
1- Quelles sont les raisons qui justifient le ralentissement voire l’arrêt des travaux de la route Pahou-Ouidah ?

2- Quel est le terme contractuel du projet de reconstruction de ladite route ? Ce terme est-il respecté ? Si non qui en porte la responsabilité ?

3- Quel est le point de réalisation physique et de réalisation financière du projet à la date du 06 juillet 2015 ?

II. Route Comè -Lokossa-Dogbo


Lancé le 06 septembre 2014, le projet de réhabilitation de la route Comè-Lokossa-Dogbo et l’amménagement de la bretelle Zounhouè-Athiémé-Frontière du Togo a suscité beaucoup d’espoir au sein des usagers de ladite route et des jeunes béninois demandeurs d’emploi dans le secteur des BTP.
Contre toute attente, ledit chantier est arrêté depuis le 07 juin 2015. L’entreprise en charge de la réalisation du projet, a en effet replié tous ces équipements et arrêté les travaux. Les jeunes de la localité qui pensaient avoir trouvé une solution, quoique provisoire à leur problème d’emploi, sont contraints depuis bientôt un mois au chômage.
Craignant que cette situation soit de nature à aggraver à la fois, les désagréments subis par les usagers de cette route, de même que les charges contractuelles de l’Etat avec des répercussions sur le trésor public, il est demandé au Gouvernement, en référence à l’article 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, ce qui suit :

1- Quelles sont les raisons qui justifient l’arrêt du projet ?

2- Est-il vrai que les travaux sont arrêtés pour défaut de paiement de l’avance de démarrage aux entrepreneurs ?

3- Quelle est la responsabilité du Gouvernement et quelle est celle de l’entreprise ?

4- Quel est le point de réalisation physique et de réalisation financière du projet à la date d’arrêt des travaux ?

5- Le Gouvernement envisage-t-il d’arrêter sous peu les souffrances des populations ? Si oui quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement pour la relance immédiate desdits travaux, entendu que les travaux étaient partis pour durer deux ans ?

Fait à Porto-Novo, le 26 juin 2015

Eric HOUNDETE

QUESTION D’ACTUALITE AU GOUVERNEMENT

Objet : projets de construction des routes Tangbo-Zè, Ouègbo-Toffo et Parakou-Ségbana
I. Routes Tangbo-Zè et Ouègbo-Toffo
Le Gouvernement a adopté en Conseil des Ministres, les projets de construction des routes Tangbo-Zè de 17 kilomètres et Ouègbo-Toffo de 12,250 kilomètres.
Lancés depuis le 30 mars 2015, lesdits travaux sont restés sans suite.
En application de l’article 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale, il est demandé au Gouvernement :
4- d’expliquer les raisons du non démarrage effectif des travaux.

5- Quel est le mode de financement desdits projets ?

6- Quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement pour assurer le démarrage immédiat des travaux de construction de ces routes ?

II. Route Parakou-Ségbana


A l’occasion de la cérémonie de lancement officiel du projet d’électrification du chef-lieu de l’arrondissement de Dounkassa, dans la commune de Kalalé, en mars 2015, le Maire de ladite commune a cité, au nombre des difficultés liées à l’évacuation du coton graine, le non bitumage de l’axe Parakou-Pèrèrè-Nikki-Ségbana.
A l’occasion de la cérémonie de pose de première pierre de la construction de la bretelle Biro-Pèrèrè, le dimanche 21 décembre 2014 à Pèrèrè, le Gouvernement a annoncé que les études sur la réalisation du tronçon Parakou-Pèrèrè-Nikki-Kalalé-Sègbana étaient déjà achevées.
Au regard des souffrrances endurées par les usagers de ce tronçon et surtout des grandes difficultés enregistrées dans l’acheminement du coton et des autres produits agricoles, il est demandé au Gouvernement, conformément aux dispositions de l’article 110 du Règlement intérieur de l’Assemblée nationale de répondre aux préoccupations ci-après :
1- Qu’est-ce qui bloque le démarrage des travaux de construction du tronçon Parakou-Pèrèrè-Nikki-Sègbana ?

2- Quelles sont les dispositions prises par le Gouvernement pour assurer le démarrage immédiat desdits travaux ?

Fait à Porto-Novo, le 06 juillet 2015

Eric HOUNDETE
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