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Interpellation du parlement sur les chantiers routiers du gouvernement : Le Premier Vice-président joue pleinement sa mission de veille
Publié le mardi 7 juillet 2015  |  La Nouvelle Expression
Eric
© aCotonou.com par TOP
Eric Houndété, président du groupe parlementaire Union fait la Nation




On se souvient qu’Eric Houndété a été élu Premier vice- président de l’Assemblée nationale. Une personnalité dont la constance dans l’interpellation du gouvernement depuis les deux précédentes législatures, n’a jamais fait défaut.

Figure emblématique d’une nouvelle génération dans la direction du parlement béninois, cet élu du peuple s’est toujours illustré avec courage et détermination, en questionnant sans cesse le gouvernement sur les dysfonctionnements et les tares dans la gestion des programmes de développement engagés par l’Etat. Ses interpellations sont très appréciées de l’opinion publique, car elles permettent au gouvernement de ne pas gérer le pays à son gré, au mépris des règles et des lois de la république. Surtout lorsqu’on sait que dans le domaine des infrastructures, le gouvernement lance des projets à but électoraliste qui s’avèrent souvent éloignés des vraies préoccupations des populations ou demeurent tout simplement des éléphants blancs.

On pourrait citer le cas de la route Ouidah-Pahou. Un enfer pendant la période de pluies qui cause des désagréments et des surcoûts de transport aux usagers de ce chantier depuis 2012. Les populations s’en plaignent et demandent que les parlementaires soient leur avocat et porte-voix pour pousser le gouvernement à s’expliquer et à faire diligence.



Mission de représentation du peuple



Comme Premier vice-président du parlement, certains Béninois qui admiraient le travail du député Eric Houndété pour son souci permanent du contrôle de l’action gouvernementale, avaient eu la crainte de le voir réduit au silence, pour des questions de devoir de réserve. Mais Eric Houndété n’a pas oublié que ce que le peuple appréciait chez lui, c’est sa constance dans la défense de l’intérêt général à travers ses interpellations du gouvernement.

Ainsi, deux semaines après l’investiture du bureau de l’Assemblée nationale dont il est le second dirigeant, Eric Houndété n’a pas oublié l’écoute de la population. Celle-ci s’interrogeait sur les motivations profondes qui ont poussé Boni Yayi, dans un contexte de réveil de dossiers à scandales financiers, à se débarrasser de l’Inspection générale d’Etat (IGE) à qui il fait faire des audits sans lendemain ou dont les rapports ont permis de sanctionner des cadres sans que l’on soit informé de la suite judicaire.



Une constance dans le contrôle de l’action gouvernementale



En interpellant le gouvernement sur ses motivations et la nature de l’institution créée dans la foulée pour remplacer l’IGE, à savoir le Bureau de l’auditeur général (BGA), Eric Houndété voudrait alerter le peuple sur les agissements du gouvernement et de son chef qui jurent et proclament une lutte sans pitié contre la corruption, mais qui dissolvent l’organe chargé de faire des investigations sur ces faits au moment où les révélations de scandales se multiplient.

Le premier acte d’interpellation, en dépit de son manteau de Premier vice-président, semble avoir plu à l’opinion publique qui y voit un acte de solidarité et d’intérêt profond pour les problèmes de développement. Le député Houndété devra garder sa mission de veille sur les intérêts des populations. En interpellant hier le gouvernement sur les chantiers routiers en souffrance, le parlementaire a fait une nouvelle fois preuve d’une grande écoute des préoccupations des populations.

Prince AKOGOU
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