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Ce qu’il faut retenir du débat contradictoire Etudiants - Enseignants
Publié le lundi 13 juillet 2015  |  24 heures au Bénin
L’Université
© Autre presse par dr
L’Université d’Abomey-Calavi (UAC) de Cotonou




L’émission hebdomadaire, ‘’Carte Sur Table’’, organisée par la radio Océan FM était toute particulière, ce dimanche 12 Juillet 2015. C’est la situation conflictuelle entre étudiants, autorités décannales et professeurs qui a fait l’objet d’un débat contradictoire entre les différentes parties. En somme, il faudra retenir tout simplement que la fin du bras de fer n’est pas de sitôt, au regard de la position des apprenants qui ne veulent pas lâcher prise si tant est que leurs revendications ne sont pas satisfaites.


Etudiants et autorités de l’université d’Abomey- Calavi ne veulent toujours pas fumer le calumet de la paix. Les deux parties se sont séparées dos à dos après l’émission radio ‘’ Cartes Sur Table’’ de ce dimanche, à laquelle elles ont pris part. D’un côté, les étudiants, représentés par Fidèle Lokossou, responsable de l’Union nationale des étudiants du Bénin(UNEB) et Bill Souleymane, de la Fédération nationale des étudiants du Bénin(FNEB) et de l’autre, les autorités décanales, représentées par le Dr Julien Gbaguidi et Dr Marius Sohoundé, du syndicat national des enseignants du supérieur du Bénin(SNES-Bénin), ont apprécié, chacun, en ce qui le concerne, la situation délétère qui prévaut actuellement dans la ‘’Maison du haut lieu du savoir’’.


Selon Julien Gbaguidi, les universités créées ne viennent pas en appui à l’Université d’Abomey Calavi, ce qui est à la base des effectifs pléthoriques observés depuis quelques années. Lesquels effectifs pléthoriques ont fait le lit aux nombreux dysfonctionnements à l’Université d’Abomey-Calavi. « Il s’agit d’un programme de planification. Si on a le programme de construire d’autres universités, il faut penser à comment décongestionner », fait remarquer le professeur Julien Gbaguidi. Mais, la question qui a occupé plus les débats, c’est celle relative à l’avènement du système Licence Master Doctorat (LMD) à la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines(FLASH) de l’Université d’Abomey-Calavi.


Selon Fidèle Bokossa, le système LMD implique bien de réalités que les autorités de l’université et celles de la faculté ne mesurent pas. « Pour aller au système LMD, il faut un respect des exigences »,a-t-il souligné. A travers ses explications, la FASEG a entamé le système LMD, mais continue d’organiser des rattrapages. ‘’Les décisions dictatoriales ne peuvent pas régler les choses’’, a déclaré le responsable d’étudiants. ‘’Il faut un séminaire pour jeter les bases de ce système »,a ajouté Fidèle Bokossa. Ces allégations n’ont pas été partagées par le professeur Gbaguidi qui a trouvé ignoble ce que les responsables d’étudiants ont avancé.


Pour lui, le système LMD devrait être mis en application depuis 2012, mais c’est les apprenants qui ont plaidé pour que cela soit un tout petit peu ajourné. « Il faut continuer avec les réformes afin de nous coller à ce qui se fait déjà dans les autres pays »,a laissé entendre, pour sa part, le Dr Marius Souhoundé, membre du SNES-Bénin qui trouve que l’ancien système n’est plus profitable pour les apprenants. Si tout ceci est à la base des vagues de violence observées sur le campus d’Abomey-Calavi depuis quelques semaines, M. Fidèle Bokossa affirme qu’on ne peut pas amputer cette. responsabilité aux étudiants, mais plutôt aux autorités décannales.


Aux dires du responsable de la FNEB, M. Bill Souleymane, ce qu’il faut, c’est que les professeurs reprennent les cours. Et son compère de l’UNEB, M. Bokossa est allé plus loin en exigeant la libération des neuf(09) étudiants incarcérés. ‘’Pour ramener la balle à terre, il faut qu’on organise les rattrapages et qu’on relâche les amis étudiants incarcérés »,a-t-il insisté. ‘ ’Leur idée d’annuler les rattrapages, c’est de sanctionner les étudiants », renchérit, pour sa part, Bill Souleymane qui trouve que les solutions pour régler les problèmes académiques sont ailleurs. « Ce n’est pas l’annulation de la session de rattrapage »,a-t-il précisé. Mais le Dr Julien Gbagudi a tenté de lever l’équivoque. « Les décisions ne sont pas prises pour blâmer les étudiants »,a-t-il fait savoir avant de dire que les autorités ont déjà
fait des concessions en décidant d’organiser des compositions spéciales et de rattraper les deux semaines de cours sur douze qui ne sont pas encore épongées. Aussi, a-t-il évoqué des mesures d’accompagnements que sont les délibérations.

Jérôme Sounouvou
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