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Demande de preuves au député Yahouédéou : Houngbédji dit nier au procureur général
Publié le mercredi 22 juillet 2015  |  Le Projecteur
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© Autre presse par DR
Nouvel Porto-Novo : Me Adrien Houngbédji leader du parti du renouveau démocratique Prd




Le président de l’Assemblée nationale Me Adrien Houngbédji n’entend pas répondre à la demande du procureur général de la Cour d’appel de Cotonou. En effet, le procureur général a dit en substance que «le député Yahouédéou Janvier affirmerait détenir les preuves de ces allégations. Pour permettre à la justice de notre pays de faire son travail conformément à la loi et en disposant de tous les éléments objectifs d’appréciation, j’ai l’honneur de vous prier très respectueusement de bien vouloir amener l’honorable Yahouédéou Janvier à mettre à la disposition de la justice, des éléments qui soutiennent de telles déclarations… ». Cette sort de tout entendement et oblige le président Houngbédji surpris par la démarche du procureur général à s’interroger depuis son perchoir. « Le Procureur général me demande de demander au député Janvier Yahouédéou de mettre à la disposition de la justice, des éléments qui soutiennent sa déclaration. Est-ce que c’est mon rôle de président de l’Assemblée nationale ? Il y a des juristes dans cette salle ! Il y a des Avocats ! Des Magistrats ! Est-ce que c’est mon rôle ça ? Il y a la séparation des pouvoirs ! Moi, je suis législatif. Si un député dit quelque chose que la justice estime qu’il n’a pas à dire, elle n’a qu’à fait son travail. Ce n’est pas au président de l’Assemblée nationale de se transformer en Magistrat instructeur pour demander à un député de me remettre à moi des éléments pour que je les envoie au Garde des sceaux ou au Procureur général… » s’est offusqué le président de l’Assemblée nationale avant d’utiliser son pouvoir discrétionnaire pour prononcer l’irrecevabilité de cette demande en plénière. « Donc, c’est pour vous dire que je ne vais répondre à cette lettre » a précisé le président Adrien Houngbédji. Comme quoi, autre temps, autre mœurs. Les lamentables appréciations des courriers du genre sous les dernières législatures sont d’une époque révolue. Le gouvernement et le parquet apprendront à leur dépends.

Tobi P Ahlonsou
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