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Sommet des Consciences pour le Climat, à Paris le 21 juillet :Une interpellation de la conscience des dirigeants sur l’avenir de la planète
Publié le jeudi 23 juillet 2015  |  La Nouvelle Expression
Albert
© Autre presse par DR
Albert TEVOEDJRE, Médiateur Emérite de la République du Bénin




(Le Prof. Albert Tévoédjrè était de la partie)

Organisé à l’initiative de Nicolas Hulot, Envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète, le « Sommet des Consciences pour le Climat » qui s’est déroulé le 21 juillet dernier à Paris, a permis aux autorités au plus niveau de prendre des mesures décisives pour relever le défi climatique. Le Professeur Albert Tévoèdjrè, Médiateur émérite, a pris part à cette conférence.

Réunies à Paris pour un « Sommet des consciences pour le climat », organisé à l’initiative de Nicolas Hulot, Envoyé spécial du président de la République française pour la protection de la planète, des personnalités du monde ont échangé au plus haut niveau sur l’avenir de la planète.

A l’issue de cette rencontre, les organisateurs, par une lettre adressée aux participants, « de personne à personne, de conscience à conscience », ont indiqué que les sommets du genre, plus connus sous le vocable de « Conférences sur le Climat », peuvent permettre de prendre des mesures décisives pour relever le défi climatique. Toutefois, ils ont déploré que ces opportunités d’échanges, pour la plupart du temps, se perdent dans la complexité des débats.

La correspondance a aussi rappelé à l’attention des participants la particularité et le caractère déterminant de l’année 2015 en termes de choix essentiels à effectuer pour l’Humanité. Ceci, en raison de la tenue de la discussion sur les Objectifs du développement durable en septembre prochain à New York et des négociations climatiques à Paris en décembre.

Les signataires de ladite lettre ont la profonde conviction que, pour faire la différence, chacune des personnalités ayant pris part à ces assises, se doit d’aborder ces défis complexes en s’interrogeant, en conscience, sur les positions et les choix qu’elle aura à défendre. En outre, ils les ont invitées à s’interroger sur leur rôle personnel, sur ce qui les a conduites aux fonctions qu’elles occupent aujourd’hui.



Écrire l’Histoire pour ne pas avoir à la subir



Aussi, ont-ils ont fait remarquer que les arguments avancés en général par les autorités pour justifier leurs décisions paraissent certes légitimes (statistiques, données), mais parlent rarement au cœur et à l’esprit de leurs semblables.

Cette lettre publique vise donc à inciter chacun au questionnement individuel, quel que soit son rôle, son investissement, sa mission au regard des négociations à venir.

Les intervenants au Sommet, sont signataires de cette lettre. Chacun d’entre eux s’est livré à cet exercice exigeant de l’introspection, consistant à apporter une réponse personnelle et honnête à la question « Why do I care », entendez « Pourquoi dois-je m’inquiéter ? », plutôt que des arguments convenus et généraux.

Par cette réponse à « Why do I care », chacun aura contribué, aux côtés de millions de personnes à travers le monde, comme récemment le Pape François, à faire du changement climatique et de la protection de la planète, un enjeu qui le concerne personnellement dans ses croyances et ses valeurs.

Les organisateurs du Sommet des consciences pour le climat espèrent que les autorités présentes, en répondant à cette question simple, aborderont la COP21, non pas simplement en tant que représentant d’un gouvernement ou d’une organisation, mais aussi en tant qu’être humain animé par sa propre conscience ; celle d’avoir la responsabilité de devoir écrire l’Histoire pour ne pas avoir à la subir.

P. A.
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