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Campagne cotonnière 2015-2016 : L’Exécutif se mure dans un silence coupable
Publié le vendredi 24 juillet 2015  |  Fraternité
Le
© Autre presse par DR
Le coton




Le gouvernement a-t-il perdu ses bonnes habitudes qui consistaient à faire le point sur la mise en place des intrants, la superficie emblavée et les prévisions en ce qui concerne la production cotonnière ? Le constat est là. Pour la campagne cotonnière 2015-2016, le gouvernement s’est muré dans un silence assourdissant et coupable qui laisse les producteurs dans l’incertitude. Sinon, officiellement, le gouvernement qui a habitué les acteurs de la filière de l’or blanc aux différents points relatifs à la superficie emblavée, à la quantité des herbicides et pesticides disponibles pour les producteurs pour faire leur travail en toute quiétude et aux prévisions chiffrées de coton à récolter n’a pas sacrifié à la tradition. Et pourquoi ? Peut-être bien que le gouvernement redoutant un échec, a choisi garder le silence pour ne pas se mettre la corde au cou après des annonces tendancieuses qui, généralement, sont des vœux pieux.
En effet, en ce qui concerne la gestion des précédentes campagnes cotonnières, les Béninois ont été habitués à des chiffres avancés sur papier et qui ne reflètent toujours pas les réalités du terrain. Pour la campagne cotonnière en cours, il y a donc de bonnes raisons de s’interroger sur ce que peuvent bien cacher le nouveau ministre de l’agriculture et le nouveau Dg de la Sonapra. Le gouvernement ne disposerait-il pas d’une quantité suffisante d’intrants pour satisfaire les producteurs au cours de la campagne ? Est-ce une manière de ne pas avoir à répondre aux préoccupations des producteurs qui réclament plus d’intrants ? Le gouvernement est dans l’obligation de lever l’équivoque. Autrement, il donnerait raison à ceux qui pensent qu’il n’a pas les moyens de sa politique en matière de fourniture d’intrants cotonniers et ça serait dommageable aux cotonculteurs qui ne cessent d’appeler à une meilleure gestion de cette filière qui apporte à notre pays la plupart de ses devises.
Angelo DOSSOUMOU
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