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Après la Sonacop : le rapport de l’Ige accable le Dg Cnss
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  jolome.com


La
© Autre presse par DR
La CNSS ( ex-0bss) au bord de la faillite


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Par décision après décision n° 047/IGE/PR/ du 03 juin 2013, l’Inspection générale d’Etat a été instruit par le gouvernement pour vérifier le bien fondé des irrégularités soulevés par l’ex conseil d’administration pour ce qui est de la gestion de la Caisse nationale de sécurité sociale (Cnss). Mois deux mois après, le rapport provisoire sur le contrôle de la gestion du directeur général Auguste René Ali Yérima est prêt. Comme il est de coutume, ce rapport qui n’est pas encore définitf attend les observations des mis en cause pour être parfaire. Mais en attendant, ledit rapport confirme les irrégularités agitées dans le rapport de fin de mandat du conseil d’administration sur la période du 11 décembre 2009 au 15 mars 2013. Le rapport accable un directeur général qui jusque là, se vantait d’avoir une gestion des plus saines. A la lecture du rapport, on décèle par exemple que le Dg s’est fixé lui-même son salaire, sans l’avis du conseil d’administration. Doit-on le préciser, c’est au conseil d’administration qu’il revient de fixer le salaire du Dg. Mais chose plus grave, Mr Ali Yérima a touché pendant plusieurs mois deux salaires mensuels, soit celui de son statut d’enseignant à l’Université d’Abomey-Calavi et l’autre en sa qualité de directeur général de la Cnss.
Le même rapport mentionne que du fait de mauvais placements, le Dg a occasionné une perte d’environ 500 millions à la Cnss. Lire quelques extraits du rapport.

Sur le salaire du DG Ali Yérima

L’inspecteur général d’Etat Jacques Alidou Koussé a adressé au président du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale les observations et conclusions du rapport provisoire consécutif à la commission de vérification mise en place par le gouvernement. La commission attend naturellement les contre observations des mis en cause.

Le rapport fait état d’un double emploie pour ce qui est du salaire du Dg. Alors qu’il est à la Cnss, il perçoit encore son salaire d’enseignant du supérieur de novembre 2011 à septembre 2012. Soit au total 10 855 770 qu’il est sommé par l’Ige de reverser au trésor public. « En fait, il n’a fait procéder à la suspension de ce salaire qu’en octobre 2012. Ainsi, de novembre 2011 à septembre 2012, il touchait deux salaires à la fin de chaque mois ».

Par ailleurs le Dg Ali Yérima Auguste René a perçu un salaire mensuel net de novembre 2011 au 30 juin 2013. « …Un salaire qui n’a pas tenu compte de la décision n°10 du relevé des délibérations de la session ordinaire du mercredi 27 juin 2012 du conseil d’administration, organe compétent dans le cas d’espèce, en matière de fixation des rémunérations du Dg. Etant donné qu’avant sa décision n° 10 prise en sa session ordinaire du 27 juin 2012, le Conseil d’administration n’avait pas eu à fixer le salaire à payer à l’actuel DG de la CNSS avant la demande de relecture de celle-ci, le non maintien de cette décision conduit à conclure qu’à ce jour, le salaire à payer à l’actuel Dg n’a pas encore été fixé par la structure compétente. C’est en s’arrogeant donc les pouvoirs du CA que le DG se fait payer le salaire de son prédécesseur, fixé en tenant compte de paramètres liés à la fonction antérieure assumée par celui-ci avant sa nomination comme DG de la CNSS » peut ton lire dans le rapport provisoire. Le Dg Ali Yérima s’est fixé son salaire et a perçu par exemple en juin 2013, 5 257 216F.

Par ailleurs au delà du salaire qu’il s’est fixé, M. Ali Yérima « s’est fixé des montants forfaitaires non justifiables, relatifs aux missions du Dg à l’intérieur et à l’extérieur du Bénin, en plus des indemnités et primes ordinaires de missions… »

Environ 500 millions de manque à gagner sur les placements

« …Le 27 juin 2012, se fondant sur les critères de rentabilité, de sécurité et de solvabilité des banques, le CA a complété et amélioré les propositions de placement faite par le DG. Ainsi, à cette occasion, les administrateurs ont ordonné l’exécution des placements en dépôt à terme à des taux plancher de 6,5% de cinquante milliards de francs logés initialement en partie en comptes courants par la caisse et rémunérés en général à des taux inférieurs à 4%. Il est nécessaire de relever le niveau relatif assez faible des propositions de placement adressé par le DG au président du CA le 1er juin 2012. En effet, sur un montant de quarante huit milliard disponible en compte au 22 mai 2012, seulement 12 milliards de francs de proposition de placement ont été adressées au président du CA… ».

Selon l’Ige, 50 milliard ont été effectivement répartis et placés dans diverses banques à divers taux allant de 6,5% à 6,8% du 16 juillet au 17 octobre 2012. Il reste que « la direction générale, à la suite de ces opérations de placements de 2012, a encore laissé séjourné en compte courants d’importants fonds collectés, ce qui a même valu au directeur général de la Cnss d’enregistrer des observations écrites du ministre du travail et de la fonction publique sur le niveau élevé des fonds laissés en comptes courants, soit plus de 34 milliards. A titre d’illustration, le manque à gagner minimum enregistré par la Cnss en laissant les cotisations délibérément séjourner en comptes courants et ordinaires d’aout 2012 au 16 avril 2013, soit pendant 8 mois s’élève à 492 587 663 f ».


Laurent A.

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