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interview du président du Cos-Lépi : Sacca Lafia rejette la demande d’exclusion de Epiphane Quenum et parle de la révision
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  L`événement Précis


Sacca
© Autre presse par DR
Sacca Lafia, Président du Conseil d`Orientation et de Supervision des operations de correction de la Lépi


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Invité samedi dernier aux manifestations d’intronisation de Maxime Houédjissin, le président du Cos-Lépi, Sacca Lafia s’est prêté aux questions de la presse. Au nombre des sujets abordés, l’actualisation de la Lépi, la révision constitutionnelle et bien entendu la récente demande à lui adressée par Rosine Soglo et demandant l’exclusion du Cos-Lépi du député Epiphane Quenum qu’il a jugée irrecevable.

L’Evénement Précis : Monsieur le président, pouvez-vous dire pourquoi les travaux d’actualisation de la Lépi piétinent ?

Sacca Lafia : Je ne suis pas d’avis que ça piétine. Ça piétinerait si vous saviez auparavant notre chronogramme et qu’on n’arrivait pas à le respecter. Nous pensons, à l’allure où on va, qu’on ne pourrait pas aller plus vite que ça. Et je n’ai pas le sentiment que nous serons en retard, même si vous avez l’impression que ça ne marche pas assez vite, parce que nous sommes encore dans les délais. En fait, à la date d’aujourd’hui, nous sommes en train de former les formateurs qui, d’ici la semaine prochaine, formeront les équipes d’actualisation, c’est-à-dire ceux qui vont travailler dans chaque village, chaque quartier. Si tout se déroule normalement et qu’on avait les ressources de l’Etat et c’est sûr qu’on les aura, nous on est confiant que d’ici la fin du mois d’octobre, tous les Béninois en âge de voter, tous les Béninois âgés de plus de 12 ans seront dans la base des données. A partir de cet instant, ce n’est qu’un travail de clic de souris d’ordinateur et le reste sera l’impression.

Vous voulez dire que les 13 milliards dont vous parliez entre temps ont été mobilisés ?
Je n’ai pas dis ça. Les 13 milliards ne sont qu’une prévision et j’ai le sentiment qu’on va réaliser la correction du fichier sans dépenser toute cette somme-là.

Pourquoi avoir donc lancé les travaux alors même que les 13 milliards ne sont pas disponibles ?
On ne pourrait pas se servir de tout l’argent. Donc, ça se fait de façon progressive. A la date d’aujourd’hui, nous avons ce dont on a besoin. Demain, si on nous donne ce dont on aura besoin, ça marchera. Les 13 milliards, c’est tout ce qu’on va dépenser jusqu’au dernier jour. Le travail évolue normalement.
Rosine Soglo demande l’exclusion d’Epiphane Quenum du Cos-Lépi. Qu’est-ce qui peut motiver une telle décision ?
Je ne peux pas répondre, puisque c’est une affaire qui concerne leur groupe parlementaire.

Comment l’appréciez-vous alors, cette requête de l’Honorable Rosine Soglo ?
Je dirais que, suivant les textes, ce n’est pas possible. Ce n’est pas possible parce que c’est en plénière que Quenum a été désigné. Il faudrait qu’on retourne à une autre plénière. Donc sa lettre est irrecevable à mon niveau. Ce n’est que le président de l’Assemblée nationale qui peut, à une autre plénière, dire que le groupe parlementaire n’est plus d’avis à désigner Quenum. Donc, en rien, cela n’empêchera ce que nous faisons. Cela ne gênera en rien ce que nous faisons. Et moi, personnellement, j’estime qu’il n’est pas à l’intérieur pour défendre les intérêts d’un clan contre un autre. C’est son talent, sa compétence, la contribution qu’il peut apporter pour que le travail marche. Et tant qu’il ne sabote pas le programme qu’on a établi, donc on continuera à travailler avec lui jusqu’à ce qu’une une autre plénière du parlement nous désigne un autre représentant de ce groupe parlementaire.

Selon vous, entre la révision de la Constitution et l’actualisation de la Lépi, quelle est la priorité?
D’abord, on ne peut pas réviser la Constitution parce que ça serait par référendum et on ne peut pas faire un référendum sans avoir une liste électorale fiable. Et la correction de la Lépi aboutit à l’établissement d’une liste électorale fiable et acceptée de tous. Donc, ce n’est pas une question de priorité, mais une question de succession. On doit absolument d’abord finir de corriger le fichier électoral, sortir une liste qui est acceptée de tout le monde, que chaque citoyen sache là où il va voter, que chaque citoyen ait sa carte d’électeur avant de convoquer un référendum pour savoir si oui ou non on révise la Constitution.

Vous aviez dit que la correction serait terminée à bonne date. A bonne date, c’est quand pour vous ?
Dans l’esprit de tous, on pense qu’il faut pouvoir faire les élections municipales avant le 31 décembre, ou au plus tard en janvier 2014. Donc, il faut que la liste électorale soit prête courant novembre. Et nous pensons que jusque-là, nous ne sommes pas en retard pour rendre la liste disponible d’ici le 15 novembre ou le 30 novembre au plus tard.


Interview réalisée par Flore S. NOBIME

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