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Réquisitoire contre la corruption au Bénin: Célestine Zanou invite à regarder l’avenir avec «espérance et conviction»
Publié le vendredi 31 juillet 2015  |  La Nation
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© aCotonou.com par CODIAS
Le Cafe Medias plus N°49 a reçu pour invite Mme Célestine Zanou, économiste-planificateur, ancienne directrice de Cabinet du Président Mathieu Kérékou
Vendredi 20 mars. Maison des médias, le thème d`échange entre les journalistes et Mme Célestine Zanou était : quelle elles politiques pour impulser un reel changement structurel de l`économie béninoise?" Le Cabinet du ministre




Comme gâteau du 55è anniversaire d’indépendance, Célestine Zanou, présidente de la Dynamique du Changement pour un Bénin debout a offert au peuple béninois une conférence débat sur : « Bénin : 55 ans de souveraineté. Ou la nécessité de regarder l’avenir avec espérance et conviction ». C’était hier jeudi 30 juillet au Chant d’Oiseau à Cotonou.

Peignant le Dahomey devenu le Bénin, Célestine Zanou s’y est essayée en cinq grandes périodes. La période de l’Espoir qui court de 1960 à 1963. Celle de l’Errance va de 1963 à 1972, suivie de l’Egarement entre 1972 et 1989 (la période révolutionnaire donc). La période de 1990 à 2006 est considérée par Célestine Zanou comme étant une période d’Explication et d’Expérimentation. Enfin 2006-2010 est qualifiée de période d’Epreuve, bouclant ainsi le cinquantenaire, et ouvrant le début d’un autre cinquantenaire.

Sans y aller du dos de la cuillère, la présidente de la Dynamique du Changement pour un Bénin debout a étalé presque tous les scandales de cette dernière période. Partant d’une Liste électorale permanente informatisée (LEPI) ‘’bâclée’’ aux arrestations arbitraires en passant par l’affaire des turbines à gaz, celle du PPEAII, etc. Avant de souligner sans le mentionner expressément que tout n’a quand même pas été noir.
Parlant de la corruption, la conférencière a plaidé pour une identification des pesanteurs et des relations de corruptibilité, la réalisation d’un consensus populaire autour de la chaine de corruption, et des réformes urgentes. Lesquelles, dit-elle, doivent toucher les domaines de l’éducation, de la morale, de la politique, de l’économie et de la Constitution.

La corruption, martèle-t-elle est un piège sans fin que génère la mal gouvernance contre laquelle il faut un contrat salutaire en allumant une chandelle plutôt que de continuer à maudire l’obscurité. Pour ce faire, Célestine Zanou invite à rompre avec les sentiers battus et à regarder l’avenir avec «espérance et conviction».
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