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IRENEE PASCAL KOUPAKI
Publié le lundi 3 aout 2015  |  La Nouvelle Expression
Iréné
© La Nouvelle Tribune par DR
Iréné Koukpaki, Premier ministre






Actualité nationale
03 Août 2015
IRENEE PASCAL KOUPAKI
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Escarmouches contre la Nouvelle Conscience .Un combat d’arrière-garde sans issue.

Naguère, c’était l’affaire des bidons d’huile à son effigie ; plus récemment c’étaient des plombs qu’on trouvait dans l’aile de Pascal Irénée Koupaki, promoteur de la Nouvelle Conscience. Tout cela n’aurait mérité que sourire si l’on ne craignait l’effet pervers qu’il pourrait induire, qu’au demeurant recherchent ses auteurs, sur les citoyens n’ayant pas toujours le temps ni les ressources suffisantes que requièrent la réflexion et l’analyse des situations. Les défenseurs de la Nouvelle Conscience se doivent, alors, de recadrer les choses aux fins de ne pas laisser libre cours à ceux qui se veulent déchiffreurs de cette philosophie pour, en fait, mener les citoyens en bateau.

Liberté d’opinion et Nouvelle Conscience
La liberté d’expression, en système démocratique consolidé, autorise chacun à dire et à écrire ce qui lui convient; il faut dire que la Conférence Nationale a largement ouvert les vannes pour ce faire, à notre démocratie, alors, naissante. A ce titre,l’on conçoit aisément que l’on puisse écrire ce que l’on veut sur la Nouvelle Conscience, mais l’on devrait convenir, également, qu’il appartient aux gardiens de cette philosophie politique de veiller, scrupuleusement, au grain afin que sa substance ne soit ni déformée, ni galvaudée, que ce soit en pleine connaissance de cause ou par méprise ; ou tout simplement par ignorance. Il leur revient, en effet, de monter, sans désemparer, la garde autour de cette Nouvelle Conscience pour contrarier toute velléité de sabotage- c’est bien le terme qui sied- et remettre, le cas échéant, les choses à l’endroit en rétablissant la vérité.Lorsqu’on la laisse tranquille, une idée généreuse se défend naturellement, toute seule de par sa force intrinsèque. Mais lorsque des forces contraires, jamais bien loin, tapies qu’elles sont dans l’ombre, entreprennent systématiquement de la détruire, il convient de les contrer sans ménagement et de les empêcher, autant que faire se peut, de duper les citoyens. C’est ce que nous essayons de faire et, dans notre démarche, l’inadvertance ne nous est pas permise.
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Les embrouilles à dessein

Sous le couvert ‘’décryptage de la Nouvelle Conscience’’l’on entreprend d’entretenir le citoyen de toutes sortes de propos sur cette philosophie politique naissante. La Nouvelle Conscience n’est pas à décrypter. Décrypter signifie déchiffrer, c’est-à-dire traduire en clair ce qui est en écriture hermétique, illisible par le commun des hommes ; ce qu’il ne peut comprendre de par son seul intellect et sans assistance de professionnels. La Nouvelle Conscience n’a pas été chiffrée et n’a nul besoin d’être décrypté. Son écriture tant bien que sa substance se sont faites claires et accessibles à quiconque a été à l’école. Faisons alors l’économe du substantif décryptage qui devient ambigu et pave la voie à toutes sortes de dérives, embarrassant et emberlificotant le citoyen. Expliquer pour convaincre n’est pas décrypter et décrypter ce qui est déjà clairement exprimé, c’est se donner l‘occasion de dire ce qui ne convient pas sur un sujet dont on n’a peut-être pas la maîtrise. Alors, de grâce, laissons le substantif où il est !
Des intellectuels ressassent au peuple et tentent d’emplir son esprit de l’idée, au demeurant erronée, que Irénée Koupaki est en marge de leurs préoccupations et de leurs attentes ; ils se permettent aussi de propager bien d’autres idées. Autant que mes facultés me permettent d’y comprendre quelque chose, leur raisonnement se fonde sur les éléments qui suivent :
- La Nouvelle Conscience ne peut avoir prise sur la population tant que celle-ci est préoccupée par le pain quotidien et est à la recherche de la satisfaction de ses besoins physiologiques.
- C’est l’environnement qui dicte à la conscience d’éclore ou d’étouffer la vertu.
- Le discours de Pascal Irénée Koupaki manque de réalisme et n’a pas sa place dans le débat politique.
- L’intéressé gagnerait, alors, à changer de cheval de bataille et à réajuster son thème de campagne aux préoccupations et attentes vitales des populations.

Que répondre à toutes ces élucubrations ?

- La nouvelle Conscience n’est pas un thème de campagne ordinaire
Pour l’instant, et au cas où la chose ne serait pas encore claire dans certains esprits, la Nouvelle Conscience ne fait pas fonction de thème de campagne. D’abord parce que nous ne sommes pas en campagne électorale et que Pascal Irénée Koupaki n’a pas attendu la période de pré campagne pour concevoir et lancer sa Nouvelle Conscience. Il a commencé à prôner sa philosophie depuis deux bonnes années, à l’écart de toute fièvre électorale, allant de communes en communes, arpentant villes et villages pour sensibiliser les populations à une autre façon de faire la politique et de gérer le bien commun.
Par ailleurs, l’homme a toujours rechigné, jusqu’alors en tout cas, à faire l’amalgame entre ce qu’il prône et sa probable candidature à la présidence de la République. Et lorsque les auditeurs, convaincus de la cause qu’il défend, le harcelaient de cette question :‘’ est-ce que vous serez candidat à la présidence de la République’’, il répondait inlassablement : ‘’ chaque chose en son temps’’. Je puis assurer, sur l’honneur, que c’est la même réponse qu’il fit à ses collaborateurs, lorsque certains d’entre eux- et j’en fais partie- lui suggéraient de modifier sa stratégie et lui recommandaient de faire d’une pierre deux coups.
Le thème de campagne est partisan et Koupaki met sa Nouvelle Conscience au-dessus de toute position partisane ; la Nouvelle Conscience se veut multi partisane. C’est, avant tout une invite à toutes les chapelles politiques à mieux gérer les affaires d’Etat et le bien commun ; une invite, également, à tous les citoyens à contribuer à la bonne gouvernance en s’attribuant leur part de responsabilité dans la bonne gestion des affaires d’Etat. Bien sûr que lorsque viendra le moment, il saura intégrer sa philosophie à ses thèmes de campagne électorale. Quoi de plus naturel ? Il en est le promoteur.

- L’objectif premier de Koupaki, c’est de répondre aux attentes des citoyens mais à sa manière
Toute élection présidentielle a son thème de prédilection modelé par la situation économique et social du pays, les attentes présumées de l’électorat, mais aussi et surtout, la personnalité du candidat. Koupaki estime, à bon escient et à juste titre, que l’on ne peut assouvir les attentes de l’électorat sans une Nouvelle Conscience qui est devenue sa marque déposée, une remise en cause systématique des choses. En effet, comment bâtit-on un immeuble sans lui assurer une bonne assise. Depuis plus d’un demi-siècle que nous construisons de la même manière et que l’immeuble bien-être s’écroule, malgré le savoir-faire des ouvriers, n’est-il pas temps de marquer une pause et de réévaluer la qualité des matériaux que nous utilisons ? C’est ce que fait Koupaki avec la Nouvelle Conscience.
Pour emprunter un langage, plutôt trivial, néanmoins expressif, on lui oppose l’adage : ‘’ Ventre affamé n’a point d’oreilles’’. J’avoue que j’ai peine à cerner le fil du raisonnement. Comment peut-on vouloir une chose et son contraire ? Nous estimons que nous végétons dans une situation de pauvreté ; nous estimons que nous avons faim. Voilà que quelqu’un s’engage à améliorer cet état de chose et expose son préalable et sa manière d’y parvenir sans préjudice, toutefois, de son projet de société à venir ; et nous lui opposons que le peuple ne peut pas l’entendre parce qu’il a faim. La quadrature du cercle ! Il est clair que ces intellectuels qui se livrent à telle dialectique sont, en réalité,en mal d’argument pour combattre la Nouvelle Conscience qui les dérange en raison de sa justesse et de sa vitalité. Ils savent pertinemment que leur raisonnement ne tient pas la route parce qu’il manque de logique ; ils savent tout autant ce qu’est la force de l’idée et ce dont elle est capable ; alors, autant la saper à la base. Ne leur en déplaise.la Nouvelle Conscience rogne et gagne du terrain tous les jours ; elle fait tache d’huile et boule de neige, tout à la fois, éveillant les consciences et les tirant de l’obscurantisme. C’est tout simple et c’est du concret. Ce n’est pas de la métaphysique où Koupaki serait en train de séparer, par je ne sais quelle alchimie, le corps de l’esprit. Ce n’est pas un exercice de littérature non plus. Point n’est besoin de faire appel à Karl Marx, Alexis Carrel et autres penseurs pour comprendre ou décrier la Nouvelle Conscience. Elle est là, à la portée de nous tous.
Dans nosdeux dernières livraisons titrées respectivement ‘’Koupaki, la force tranquille’’ et ‘’Une nouvelle conscience qui fait tache d’huile’’ nous avons entretenu le lecteur de comment il est aléatoire et peine perdue de chercher à détruire la Nouvelle Conscience. Nous avons expliqué qu’une idée qui a vocation à éclairer et à élever l’homme, ne peut être détruite de quelque manière. A l’identique du siècle des lumières en Europe, et particulièrement en France, qui a visé à mettre fin à l’obscurantisme et à l’ignorance, la Nouvelle Conscience fait irruption dans notre histoire politique pour libérer les populations, du joug de ceux qui ne voient en elles qu’instrument d’accession et de maintien au pouvoir.
On ne détruit pas une idée généreuse et noble aussi facilement d’autant que l’on n’a rien de plus intelligent à proposer. D’aucuns, croyant certainement faire de l’esprit, écrivaient récemment que Pik avait des plombs dans l’aile. Je leur fais l’amabilité de comprendre qu’ils voulaient dire que la Nouvelle conscience avait du plomb dans l’aile. En tout état de cause, et à l’endroit de ceux-là qui écrivent telle chose, je pourrais répondre avec toute la déférence que je leur dois cependant, que ce n’est, certainement, ni dans l’esprit de Koupaki ni dans sa Nouvelle Conscience qu’il convient de chercher le plomb.

Ambassadeur Candide Ahouansou
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