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La Nation N° 5813 du 2/9/2013

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Révision de la Constitution :Philippe Noudjènoumè dénonce un projet nocif et répressif
Publié le lundi 2 septembre 2013   |  La Nation


Philippe
© La Nation
Philippe Noudjènoumè : le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, président de la Convention patriotique des Forces de gauche.


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Le premier secrétaire du Parti communiste du Bénin, président de la Convention patriotique des Forces de gauche, Philippe Noudjènoumè, a donné un point de presse, samedi 31 août dernier à la Bourse du travail à Cotonou. Il a saisi l’occasion pour se prononcer par rapport à la situation politique et sociale actuelle du Bénin, ainsi que sur les nouveaux droits nécessaires à faire consacrer par le peuple dans le cadre de l’instauration de la bonne gouvernance.

Par Maurille GNASSOUNOU


La situation sociopolitique que traverse le Bénin, est loin de rassurer le Parti communiste du Bénin et la Convention patriotique des Forces de gauche. En témoigne le point de presse que Philippe Noudjènoumè a donné samedi 31 août dernier à la Bourse du travail à Cotonou.
Selon lui, le Bénin traverse actuellement une période particulièrement agitée de son histoire. La raison d’une telle situation, a-t-il expliqué, se trouve dans la volonté du président de la République, Boni Yayi, de réviser à tout prix la Constitution du 11 décembre 1990. Au regard de la désapprobation exprimée par les partis politiques et alliances de partis politiques, les organisations syndicales, la Société civile, par rapport à la question, il l’a alors invité à retirer du Parlement le projet qu’il a déposé dans ce cadre.

Balayant du revers de la main les avancées promises par le projet, Philippe Noudjènoumè qualifie d’opportuniste la révision annoncée. « Il n’y a eu aucune avancée dans le projet de révision déposé.

Ce projet est nocif et répressif parce que s’opposant aux libertés et aux droits de grèves », a-t-il dénoncé.

Il a, par ailleurs, fustigé la gestion chaotique et patrimoniale des biens publics et la politique de destruction systématique du tissu économique national. Comme conséquences, il cite le pillage des ressources et la dilapidation des finances publiques, le bradage effréné du patrimoine national au profit des monopoles étrangers, la mise en quarantaine des opérateurs économiques nationaux, la ruine de l’économie nationale basée sur la monoculture avec le coton.
Il crie également à la faillite de l’école avec le taux élevé du chômage des jeunes, sans oublier les scandales politico-financiers.

«Sans mettre fin à la mal-gouvernance, sans enrayer le pillage de nos ressources, aucun développement n’est possible», a fait remarquer Philippe Noudjènoumè.
Outre l’imprescriptibilité des crimes économiques, il souhaite qu’il y ait également l’imprescriptibilité politique et que soit instauré le contrôle de la gestion des biens publics par les travailleurs et les peuples avec l’élection et la révocabilité des responsables des structures et autres services de l’Etat.

Il n’a pas occulté le droit à la préférence nationale dans l’attribution des marchés publics, tout comme celui à la protection des opérateurs économique du pays.
Il y a eu, en marge de ce point de presse, le lancement du livre « Kérékou et la trahison des intérêts du peuple béninois ».

Estimant que l’ancien président de la République Mathieu Kérékou ne peut être éligible comme modèle à la jeunesse béninoise, Philippe Noudjènoumè a appelé à la levée de l’immunité qui lui avait été accordée....

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