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Café Média Wash et l’accès à l’eau potable, l’hygiène et l’assainissement : la Dnsp et les Dg Soneb et Eau font le bilan de 2014
Publié le mardi 4 aout 2015  |  7 au Bénin
David
© aCotonou.com par DR
David Babalola, Directeur General de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB).




Le Cadre de concertation des acteurs non étatiques du secteur de l’eau et de l’assainissement (Canea) et les journalistes intéressés par les questions de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement se sont une fois encore retrouvés. C’était le jeudi 30 juillet dernier dans le cadre du Café Média Wash dont la 4ème édition avait pour invités les Directeurs généraux de l’Eau et de la Soneb, ainsi que la Direction nationale de la santé publique (Dnsp).

Après le mot de bienvenue et l’ouverture de la rencontre par le président du Canea, André Zogo, le directeur général de l’eau, Bernadin Elègbédé a rappelé les principaux enjeux et les objectifs de sa direction. Il s’agissait en terme d’objectif de garantir la disponibilité de l’eau en quantité et en qualité pour satisfaire à tous les usages de l’eau à travers la mise en place d’un cadre national GIRE, d’un système d’information sur l’eau et l’élaboration des documents de stratégie.

Au bilan, on retient que les différentes actions menées sur le terrain par la Dg Eau (réalisation de 1 289 nouveaux équivalents points d’eau et réhabilitation de 156 autres, ainsi que le transfert de 2,62 milliards de F CFA aux communes en 2014, soit quatre fois plus qu’en 2013) ont permis au Bénin pour l’accès à l’eau potable (AEP) d’atteindre le taux de desserte fixé par les OMD pour 2015 de 67,3%. En effet, selon le Dg Eau, le Bénin est passé de 65,6% en 2013 à 68,1% à fin 2014.

Pour ce qui concerne la Gire, la Dg Eau a principalement coordonné la mise en œuvre du Pangire à travers l’établissement d’un nouveau cadre de gestion des ressources en eau en se fondant sur un ensemble de principes adoptés par la communauté internationale tels que : la gestion par bassin hydrographique, la subsidiarité, la participation des acteurs et usagers, la protection des ressources en eau et des écosystèmes.

L’intervention du Dg de la Soneb

Après cette présentation du Dg Eau, le deuxième invité, en la personne du directeur général de la Soneb, a aussi fait le bilan de la contribution de sa structure à un meilleur accès des populations béninoises à l’eau potable. Selon David Babalola, plus de 74% de la population béninoise sont actuellement alimentés en eau potable contre 38% en fin 2004. Une avancée notable qui, pour lui a été rendu possible par les nombreuses réformes et les grands travaux entrepris au niveau de la société. De même, les politiques de branchement à coût réduit ont fortement contribué à l’atteinte de ces résultats, a précisé le directeur général de la Soneb. S’il reconnaît que des insuffisances persistent, David Babalola rassure de ce que la Soneb continue sa marche la modernisation et la célérité de ses prestations.

Petites avancées pour le sous-secteur hygiène et assainissement

Dans le sous secteur de l’hygiène et de l’assainissement, la mise en œuvre du Bpo 2014 de la Dnsp a également permis d’enregistrer d’importants progrès. Selon Achille Kangni, représentant de cette direction, au cours de l’année 2014, au total 2 324 nouvelles cabines de latrines ont été construites dans les écoles, centres de santé et lieux publics. Ce qui a fait passer le taux de desserte de 66,9% en 2013 à 68% en fin 2014. Aussi, la mise en œuvre de la Stratégie nationale de promotion de l’hygiène et de l’assainissement de base (Snphab) permet aujourd’hui de se prévaloir de 764 localités certifiées Fin de défécation à l’air libre (Fdal) pour une population totale estimée à 194 500 habitants.

Par ailleurs, en termes de réalisation financière, une hausse des ressources mobilisées au titre du budget de l’hygiène et de l’assainissement de base de 2014 par rapport à 2013. Elles sont passées de 3 653 milliards en 2013 à 4 184 milliards de F CFA en 2014. De même, le transfert des ressources aux communes a connu une hausse substantielle passant de 543 millions F CFA en 2013 à 942 millions F CFA en 2014.

Le débat qui a suivi ces différentes interventions a permis aux uns et aux autres d’éclaircir les coins d’ombre.

En procédant à la clôture de la rencontre, le président du Canea a invité chaque acteur où qu’il se trouve à jouer sa partition pour un accès durable et équitable des populations béninoises aux services d’eau, d’hygiène et d’assainissement.

Jesdias LIKPETE
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