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Assises, 2ème Session 2015 : L’affaire de faux et usage de faux en écriture de banque du 7ème dossier renvoyée à une session ultérieure
Publié le mercredi 5 aout 2015  |  7 au Bénin
Palais
© Autre presse par DR
Palais de justice du Bénin




Cotonou - La Cour d’Assises de Cotonou a renvoyé, mardi, à une session ultérieure, l’affaire de faux et usage de faux en écriture de banque, une affaire du 7ème dossier inscrit au rôle de la 2ème session 2015 de la Cour d’Assises de Cotonou et impliquant les sieurs, Joël Yves Gbodossou et Aimé Wonka Orou Sabi.

Sur la base d’observations faites par le Ministère public, représenté par Mr Lawani O. Badirou et les avocats de la défense concernant l’absence des bulletins n°1, du relevé de l’enquête de moralité ainsi que des rapports d’expertise médico-psychologique et psychiatrique des accusés, absents à la barre, la Cour a renvoyé l’affaire à une session ultérieure tout en mettant les frais de justice à la charge du Trésor public.

Pour rappel, courant juillet 2013, le service régional de l’Hydraulique de l’Alibori (SRH-Alibori) a constaté que des retraits frauduleux de sommes d’argent avaient été faits de son compte ouvert dans les livres de Ecobank Bénin, le premier pour un montant de douze millions sept cent quarante-deux mille (12.742.000) francs et le second pour un montant de quarante-quatre millions deux cent quarante-huit mille sept cent vingt (44.248.720) francs.

Les investigations menées au niveau de la banque ont permis de découvrir que c’est le nommé Aimé Wonka OROU SABI, comptable du SRH-Alibori qui a présenté deux ordres de virement à l’agence ECOBANK de Parakou au profit du nommé Rachidi Maximiliano Gomez avec la complicité du chargé des opérations de ladite banque, le nommé Joël Gbodossou.

Le sieur Maximiliano Gomez a procédé au retrait de la quasi-totalité des fonds virés dans son compte avant de prendre la fuite. Quant à Joël Gbodossou, il a perçu en contrepartie une commission évaluée à environ quatre millions (4.000.000) de francs par comptes interposés de son épouse Peggy Tokpounsi.

Interpellés et inculpés de faux et usage de faux en écriture de banque, Aimé Wonka Sabiourou et Joël Gbodossou ont catégoriquement nié les faits à toutes les étapes de la procédure. Les intéressés placés sous mandat de dépôt le 31 juillet 2003 ont entre-temps bénéficié d’une liberté provisoire.

La Cour est présidée par Mr Nicolas Pierre Biao. Les assesseurs sont Mrs Florent Evariste Akounan et Rogatien Jules Gbèdoté Glagladji. Me Alain Kakpo a tenu la plume. La défense des accusés est assurée par Mes Yvon Détchénou et Nestor Ninko.

ABP/JMN/DKJ


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