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Enseignement secondaire au Bénin: Que font les enseignants pour améliorer les taux de réussite aux examens ?
Publié le mercredi 5 aout 2015  |  Le Confrère de la Matinée
Célébration
© Ambassade par DR
Célébration de la Journée Mondiale de l`Arbre par la Mission Américaine au Bénin
Vendredi 25 Avril 2014, Cotonou : Dans le cadre de la Journée de l`Arbre et de la Terre, la Mission Américaine au Bénin a visité trois établissements scolaires à Cotonou pour les sensibiliser sur la protection de l`environnement. Photo : Un volontaire lisant le livre « Mama Miti, la mère des arbres » aux jeunes élèves




Après les catastrophiques taux de réussite aux examens du BEPC et du BAC de l’année 2015, on devrait s’attendre logiquement à de mesures concourant à améliorer ces piteux scores. Mais hélas ! Les enseignants profitent allègrement des vacances, sans souci et sans préoccupation majeure.

La baisse constante de niveau décriée partout s’est concrétisée lors des derniers résultats des examens du Brevet d’Etudes du Premier Cycle-BEPC- et du Baccalauréat, session unique de 2015. Ainsi, de faibles taux de réussite ont été enregistrés lors des derniers examens de ces catégories. Au BEPC, le taux de réussite est de 30% tandis que le BAC a amélioré son score de l’année passée, soit 34%. C’est dire logiquement que les deux examens n’ont pas été favorables à environ 70% des apprenants. Ce qui, du coup interpelle sur la qualité de l’enseignement, sur d’autres causes exogènes et sur les mesures envisagées pour corriger le tir.

Pour ce qui concerne les causes, elles sont connues de tous et les solutions pour les corriger un tant soit peu ont été identifiées lors de diverses rencontres entre acteurs de l’éducation. Le plus fondamental reste la prise de conscience de cet état de choses, et la démarche pour parvenir à améliorer ce piteux score qui a des conséquences sur non seulement la qualité de l’enseignement, de l’enseignant, mais aussi sur le cadre de l’enseignement dont on déplore souvent la pléthore qui peut être conséquence de l’échec massif enregistré chaque année.

Sur ce dernier volet, qui par ailleurs doit susciter une mobilisation générale, il convient de s’interroger sur l’attitude des enseignants, qui parait à tout le moins curieux ; ils ne semblent s’offusquer du grand nombre d’échecs sinon, depuis qu’il est question de la chute vertigineuse de la courbe de réussite, et conséquemment de la hausse de la courbe d’échecs, aucune démarche responsable n’est amorcée pour véritablement engagée ou initier des approches qui corrigent la chose.

En principe, au lendemain de la proclamation des divers examens, et sous l’impulsion des responsables syndicaux, on devrait pouvoir déjà noter une sorte de mobilisation autour de la question. Au lieu de continuer à lier la chose à uniquement l’éternelle question de conditions de travail et surtout de vie, on devrait envisager d’autres pistes plausibles qui conduisent à amoindrir les effets néfastes dont on rend toujours responsables les autorités. On devrait par exemple mettre ces vacances à profit, pour véritablement explorer les possibilités de sortie de crise de l’école.

Il fallait l’éveil d’une conscience collective, pour s’investir dans cette démarche dont les fruits sont certainement porteurs de solutions idoines. Non on passe allègrement les vacances et, l’année prochaine nous retrouvera avec les mêmes maux, les mêmes failles et les mêmes crises. « Aux grands maux, les grands remèdes », dit-on. Plutôt que de croire « au miracle » des tables rondes, il faudra scruter la piste de solution factuelle liée à chaque année d’enseignement. Peut-être que les causes peuvent varier. A preuve, cette année où il n’y a pas eu de grève, il est inadmissible que de tels résultats soient produits. Ce qui veut dire qu’il y a autre possibilité de procéder pour résoudre et ce de façon progressive, les difficultés liées à l’enseignement, tant au secondaire qu’au primaire dont le taux parait flatteur tout de même.

Félix MAHOUGNON
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