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Après le point de presse de Raoul SINTONDJI, SG/SYNTRA-ONAB: Fadi Ali HIJAZI, PDG de la Société ATC sort de ses gongs et rétablit la vérité - (Lire l’intégralité de la conférence de presse)
Publié le vendredi 7 aout 2015  |  Le Confrère de la Matinée




Suite au point de presse tenu le 23 juillet 2015 accusatoire contre ATC Industrie du Bois (ATC-IB) de la Société ATC, Fadi Ali HIJAZI, PDG de ladite société a, lors d’une conférence de presse donnée dans les antres de ATC-IB, tenu a éclairer l’opinion nationale en rétablissant la vérité sur les allégations non fondées du SG/SYNTRA-ONAB sur sa société. C’était le jeudi 06 août 2015 devant un parterre de journaliste.



A la découverte de ATC-IB

ATC-IB est la seule industrie au Bénin et dans la sous-région ouest-africaine à travailler le bois de la matière première jusqu’au produits finis. Les intrants utilisés sont principalement la matière première locale : bois de teck, un bois très recherché dans le monde et le gmélina, du bois blanc, les peintures, colorants et autres. Sont importés de l’extérieur quelques intrants comme le copeau et le cuir pour la fabrication des meubles en cuir. Usinés et transformés à 100% au Bénin, le travail du bois made in Bénin est la preuve que la transformation des matières premières locales sur place apporte une plus-value, crée des emplois et donc lutte contre le chômage. Alors que les exporter ne rapporte que des moins-values, ce qui ne profite guère au Bénin mais beaucoup plus aux pays importateurs.

La visite guidée sous la conduite du PDG Fadi Ali HIJAZI et du Directeur technique, Philippe POISSON a permis de se rendre compte du professionnalisme avec lequel cette jeune unité industrielle bien équipée travaille. Les différentes sections visitées avec des explications à l’appui sont ; le parc à grumes d’un hectare de surface où sont entreposés les bois de teck et de gmélina, le château d’eau en construction d’une capacité de 700 m3, la scierie où ils sont tranchés en planches de différentes épaisseurs et longueur en fonction des utilisations à faire et d’une capacité de 600 à 700 m3par mois, l’atelier d’affûtage où sont aiguisés les dents des scies en ruban et les dents circulaires toutes les 30 à 40 minutes vu le caractère très abrasif du teck, la section d’usinage des parquets, caillebotis, et lamellés collés qui sont surtout destinés à l’exportation en France, Italie, Espagne, Russie, et la Floride aux Etats-Unis où ils ont un magasin : ‘‘ The House of teck’’, la section usinage des meubles de salon, chambre à coucher, meubles de cuisine etc., la section tapisserie, la section atelier de montage et finition, la cantine, le magasin de stockage des produits finis et les bureaux. A ATC-IB, le bois est exploité jusqu’à la dernière limite. Les déchets donnés aux femmes des zones alentours. Selon le PDG, les charges mensuelles tournent autour de 32 millions francs CFA dont environ 7 millions pour l’énergie.



Une qualité de produits irréprochable

Les produits finis ne souffrent d’aucune possibilité de déformation. L’industrie possède trois séchoirs automatiques grâce auxquels, les planches subissent un séchage assisté par ordinateur qui permet de résorber au maximum le taux d’humidité pour le ramener à 8% à peu près.

Vu la qualité exceptionnelle de sa production en travaux de bois, ATC enregistre des commandes venant de l’extérieur. Malheureusement, elle ne saurait satisfaire toutes ces demandes dans la durée tant que, elle n’obtient pas le contrat quinquennal renouvelable de fourniture en bois de teck à raison de 7.000 m3 et de bois blanc à raison de 3.000 m3 par an. Un contrat qui lui permettrait de bénéficier de crédits bancaires dont elle a grand besoin pour étendre ses activités, satisfaire ses clients en attente à l’extérieur et offrir encore plus d’emplois aux jeunes Béninois contribuant ainsi à résorber le chômage.

ATC-IB, pour le travail de transformation à 100% qu’elle réalise au Bénin ne mérite pas d’être classée en 6ème position parmi les principales structures traitant le bois de l’ONAB. Elle devrait être classée à part puisqu’étant la seule à usiner le bois comme elle le fait. ATC-IB est une industrie béninoise qui fait ses preuves sur le marché national et à l’international à partir de ses produits made in Bénin. Elle ne triche pas et n’est pas une société exportatrice du bois sous forme de produit brut comme le font d’autres.



La paix du travailleur

Dans cette unité industrielle, les salaires varient de 40.000 à 200.000 FCFA. La majorité des employés est déclarée. Selon Magloire BADA, Chef du personnel, les salaires ne souffrent d’aucun retard. La prise en charge sanitaire est garantie et supportée à 70% par la société qui, subventionne le repas des employés à hauteur de 60%. En dehors de la caisse de solidarité entre les employeurs, la société accorde des prêts avec facilités de remboursement aux employés dans le besoin. Des réalités confirmées par quelques employés approchés.



Ils ont dit

Pour Mathias ADIMOU, représentant de l’Association nationale des industries du Bénin (ASNIB), « l’Etat a enclenché un plan de reconstruction de l’industrie nationale avec la création de l’agro industrie pour empêcher les exportations à faible valeur ajoutée et réduire les importations à forte valeur ajoutée ».

Apollinaire KOYO, le délégué du personnel : « … Il faut en finir avec la méchante cabale contre ATC-IB, une société qui transforme sur place la matière première locale au lieu de l’exporter et qui, contribue à réduire le chômage. Il faut lui éviter la torture morale qui lui est faite et, à travers elle, aux employés et à tout le personnel ».

Salomon TONEGNIKES, le représentant du maire d’Allada va renchérir en disant : « ATC-IB a donné de la visibilité à la commune d’Allada, résorbé le problème d’emploi à un niveau donné. Alors, si les griefs contre elle ne sont pas fondés, qui l’attaque, attaque la commune ».

ATC-IB mérite d’être accompagnée surtout que son PDG s’inscrit dans la défense du transformer et du consommer local et s’offense contre le bradage de la richesse nationale.

Kolawolé Maxime SANNY



ENCADRE

Intégralité de la conférence

Mesdames et Messieurs les Journalistes,

Je vous souhaite la bienvenue à ATC-Industrie de Bois S.A.



Le jeudi 23 juillet 2015 le SYNTRA-ONAB a tenu une conférence de presse qui avait pour objet la dénonciation d’un contrat de fourniture de 7000 m3 de bois à ATC Industrie de Bois.Au cours de cette conférence, le SYNTRA-ONAB a dressé un listing de griefs dont il charge ATC-IB quant au partenariat actuel le liant à l’ONAB avec en toile de fond les incidences de la cession de l’outil industriel de l’ONAB, à savoir l’IBB S.A. Cette prise de position du syndicat laisse des doutes au sein de l’opinion publique et jette du discrédit sur ATC-IB, une industrie de transformation béninoise. Face à cet état de chose, nous nous devons d’apporter des éclaircissements afin que la juste information soit connue de tous.

Dans son exposé, le Secrétaire Général du SYNTRA-ONAB fait référence à la privatisation de l’Industrie du Bois du Bénin (IBB S.A.) arguant le franc symbolique proposé par ATC-IB face aux quatre soumissionnaires dont l’adjudicataire qui offrait un rachat à hauteur de un milliard cinquante-trois millions de francs CFA. Il fait une brève présentation du patrimoine forestier national exploitable annuellement par l’ONAB qui est de 50.000 m3. Il soutient ensuite que l’IBB S.A., sur la base de la convention d’approvisionnement en grumes de teck signée par l’Etat béninois le 28 décembre 2009 bénéficie de 30.000 m3, soit 60% de l’exploitation annuelle de l’ONAB.Du reste, l’ONAB attribue depuis 2013 aux exploitants forestiers nationaux 12.000 m3 de bois de teck à travers un appel à soumission. Le Secrétaire Généraldu SYNTRA ONAB a vite fait de signifier dans son adresse face aux médias qu’au titre de cette allocation annuelle ATC-IB a eu droit à 3.426,73 m3 en 2013, 2573 m3 en 2014 et 2.100 m3 en 2015. Et il s’en jette sans coup férir sur les limites de ATC-IB : « la mauvaise organisation de l’exploitation forestière, le non respect du chronogramme des activités de l’exploitation forestière, le manque de matériels d’exploitation forestière (scies passe-partout, hache, coins, marteaux masse, etc…), le manque d’engins de débardage (tracteurs, chaines de débardage, câbles de débardage, treuils, etc…), le retard dans le payement des différentes tranches. » Et il finit par sortir la grosse couleuvre à faire avaler à l’opinion publique : « Si la société ATC insiste sur les produits issus uniquement des anciennes teckeraies, cela laisse planer des doutes sur sa véritable intention de faire uniquement de la transformation »

Franchement, qui veut tuer son chien sait de quoi l’accuser… De quoi est-il réellement question ? Que promeut l’ONAB : l’exploitation forestière à exporter frauduleusement et systématiquement vers l’Inde et la Chine ou la transformation industrielle de la matière première en produits finis ? Où passent les 30.000 m3 de bois exploités par IBB S.A. pour que le teck soit aussi rare sur le marché national ? L’ONAB cède le teck à 61.000 FCFA le mètre cube à IBB S.A. sans TVA. Les autres exploitants s’approvisionnent auprès de l’ONAB à 95.580 FCA le mètre cube TTC. Pourquoi l’ONAB ne force t’il pas IBB SA à vendre le bois aux autres usagers nationaux au prix de l’ONAB ?

Vous venez de faire la visite de l’usine. Je mets au défi tous les autres opérateurs économiques bénéficiant des attributions annuelles de bois d’ouvrir leurs portes pour que tout le monde puisse comparer.

Permettez-moi de vous planter le décor !

Avant la cession partielle de son outil industriel, l’ONAB assurait à travers l’IBB l’approvisionnement des acteurs de la filière bois en matière première et l’exportation de certains produits finis. En raison de sa gestion et de l’obsolescence des équipements, l’IBB qui s’est cantonnée à la production de planchettes difficilement exportables et d’avivés de mauvaise qualité, n’a pas su se reconvertir et s’adapter aux nouvelles exigences des marchés. Ce qui a entraîné une succession de résultats déficitaires.

Avec un résultat net négatif de 703.685.640 FCFA en 2009, l’issue à terme aurait été la fermeture avec à la clef le chômage pour le personnel. Pour éviter cela, il a été décidé en Conseil des Ministres de procéder à la privatisation partielle de l’IBB. Le repreneur avait de facto droit à un volume de 30.000 m3 de grumes de bois par an à des conditions intouchables prévues par le Dossier d’Appel d’Offres.

La Société ATC-IB avait un projet industriel et commercial ambitieux basé sur la transformation réelle des 30.000.000 m3 de bois de teck finis et semi finis, entraînant de fait, une forte plus-value à l’économie béninoise. Ne seront destinés à l’exportation que certains produits finis (parquets, lames de terrasse, caillebotis).

S’agissant du marché local, le projet d’ATC-IB prévoyait la continuité de la politique d’approvisionnement de l’IBB. Les tenanciers de dépôt de teck ainsi que les artisans tributaires de cette essence devraient continuer à s’approvisionner auprès de l’IBB.

Sur le plan financier, notre programme d’investissement à hauteur de 5,7 milliards de FCFA a reçu le soutien de la BOAD et de la BIDC qui nous ont délivré des lettres de confort. Ce programme visait l’acquisition de cent vingt et une (121) nouvelles machines ainsi que la remise à niveau du matériel existant. Une synergie devait être déployée entre la nouvelle entité et ATC-IB qui utilisait 315 ouvriers en vue d’en faire la plus importante industrie de la filière dans la zone UEMOA.

Ce projet aurait permis indubitablement de provoquer l’essor de la filière bois au Bénin et ce, conformément aux Orientations Stratégiques de Développement et à l’esprit de la procédure de dénationalisation.

Sur le plan de l’évaluation du dossier économique, ATC-Industrie de Bois a obtenu la meilleure note. Par contre, l’adjudicataire a été retenu comme repreneur pour un montant de 1.053.000.000 FCFA contre le franc symbolique proposé par ATC-IB. On peut en déduire que la priorité a été accordée au « cash » généré par cette procédure, sans tenir compte des programmes d’investissement ainsi que de la technicité et des infrastructures réalisées par le repreneur sur l’avenir de la filière et de l’IBB. Cela ne constitue pas en soi, un motif de protestation.

Mais, dans le cadre de la signature de la convention de cession, l’esprit et la lettre du Code des marchés publics et des divers décrets d’application n’ont pas été respectés. Entre autres privilèges qui ont faussé le jeu de la concurrence et hypothèquent l’avenir, le repreneur a obtenu une remise sur le prix de cession de la grume ce qui fait perdre à l’Etat béninois 948 millions tous les ans. En deux ans, le repreneur a non seulement récupéré sa mise mais l’opération se solde, pour l’Etat béninois, sur la durée des six premières annéesde la convention, par un manque à gagner pour l’ONAB et l’Etat béninois de 5.866.800.000 FCFA.

Pis, à ce jour si le repreneur se targue d’avoir un show-room de meubles produits par ses soins, il ne montre pas ses installations industrielles de transformation. La quasi-totalité du bois est exporté par des voies détournées pour atteindre les ports du Togo. Et si le Conseil des Ministres a fait injonction, au nombre de ses décisions aux fins d’endiguer le mal, à la Direction Générale des Forêts et Ressources Naturelles de mieux contrôler la sortie des bois au Port Autonome de Cotonou, les acteurs de la fraude et du bradage n’ont aucune inquiétude à se faire. Pendant ce temps, plus aucun menuisier au Bénin ne peut se procurer du Teck. Les dépôts de l’ONAB ont tous fermé, de nombreuses menuiseries ont également dû mettre la clé sous le paillasson par manque de bois en raison de l’inflation sur le prix des autres essences car le teck était un régulateur de prix.

Je voudrais, Mesdames et Messieurs les journalistes que vous poussiez votre curiosité à vérifier les éléments que j’avance.

Monsieur Raoul SINTONDJI, Secrétaire Général du SYNTRA ONAB décriait en mars 2013 ce scandale au bénéfice d’une conférence de presse. Le quotidien La Presse du Jour dans sa parution du 14 mars 2013 en a servi la substance. Je ne sais donc pas ce qui a pu changer véritablement entre temps pour qu’il change de fusil d’épaule en attaquant aujourd’hui, en lieu et place, ATC-IB. Peut-être qu’il ne sait rien du travail que réalise ATC-IB. Je me suis donc fait le devoir et l’amitié de lui répondre à travers une correspondance qui l’invitait également à venir constater par lui-même et tout le bureau directeur du SYNTRA-ONAB avec.

ATC-IB a vu le jour en 2006. Et depuis lors la société donne la preuve que pour autant que la matière première est disponible, le génie béninois conjugué à la technologie appropriée est capable de proposer des produits (parquets, caillebotis, meubles, articles de menuiserie) sur le marché local et international. Nos références en témoignent : Le Novotel ORISHA, IBIS, la Primature, la Présidence de la République, Marriott Hôtel en chantier, l’Ambassade de Lybie, des clients au Togo, en France, aux USA, au Tchad, au Niger, au Nigéria et au Congo et bien d’autres sont fiers de nous avoir fait confiance… A ce jour, ATC Industrie de Bois S.A. se décline en :

Plus de 3,9 milliards d’investissement dont 300 millions seulement de ligne de crédit accordé par la Société Générale de Banques,
une superficie de 8 hectares dont 14.000 m2 de bâtiments couverts
290 employés et tâcherons.
Un système de distribution centré sur 4 magasins à Cotonou (MARANGOSS au PK3, Boulevard Saint Michel face Ciné le Bénin, Amani Meubles à Scoa GBETO et ATC BEKO face au CPA).

Mais il n’en demeure pas moins vrai que ATC-IB est en proie à d’énormes difficultés liées à la carence du courant électrique nécessaire pour faire fonctionner à plein régime l’usine et l’assurance d’approvisionnement de la matière première sur le moyen terme afin de garantir un crédit d’investissement auprès de ses partenaires financiers.

ATC-IB ne demande pas des faveurs ! Nous sommes inscrits dans la dynamique du partenariat public-privé mise en œuvre par le Président de la République, le Docteur Boni YAYI et concrétisé par la signature d’un accord de partenariat avec le Ministère chargé de l’Enseignement .

Quand le Secrétaire Général du SYNTRA-ONAB se dit inquiet de l’évolution du traitement qui est réservé à la demande de 7.000 m3 et menace les soi-disant « parrains à divers niveaux qui soutiendraient un tel projet » de les soumettre à la vindicte populaire, est-ce le Président de la République ou le Gouvernement qui est visé ?

Quand nous menons des démarches administratives et officielles pour trouver des solutions de survie à une industrie nationale, est-ce la personne de nos interlocuteurs au sein du Gouvernement, Offices d’Etat et Directions Centrales qui importe ou l’exercice du service public et la continuité de l’Etat pour le développement ?

Je veux citer les ministres

Désiré ADADJA, Alassane DJEMBA, Blaise AHANHANZO GLELE etRaphaël EDOUqui nous ont fait l’honneur de venir constater ce qui se fait dans notre usine,

Pascal KOUPAKI, Marcel de SOUZA, Justin ADAMAÏ qui nous ont reçusen séance de travail pour explorer les axes de solution et d’accompagnement.

Si ce sont eux qui seront dénoncés, je pense que la liste n’a pas fini car nous avons déjà introduit des demandes d’audience auprès du nouveau Premier Ministre et de l’actuel Ministre chargé de l’Environnement.

Chers amis journalistes, comme je le disais dans ma dernière correspondance au Secrétaire Général du SYNTRA-ONAB : la mobilisation des ressources financières pour des investissements à moyens et longs termes exige de passer au crible les risques aux nombres desquels ceux liés à la disponibilité de la matière première. Et ce n’est donc pas de la combine que d’en débattre dans une plateforme interministérielle composée des ministères en charge du développement, des ressources naturelles, des enseignements supérieurs et techniques. C’est dans ce cadre très formel que la demande d’un contrat quinquennal de fourniture de bois pour alimenter la chaîne de production de ATC-IB a été étudiée et les contingences y afférentes élucidées. Au titre desdites contingences, ATC-IB a pris l’engagement de financer auprès de l’ONAB le reboisement à concurrence de deux pieds de bois pour un coupé, d’assurer annuellement en pension complète la formation professionnelle de 126 élèves de nos lycées techniques, d’induire l’approche genre dans la gestion du personnel ouvrier en recrutant une cinquantaine de femmes dans l’usine et de promouvoir l’utilisation du bois blanc « le Gmélina » (répugné par la plupart des usagers) en exploitant annuellement 3000 m3 de cette essence de bois.

Les démarches que nous menons, loin d’être souterraines, sont administratives (à travers des correspondances écrites ou des réunions très officielles dont la dernière en date de mars 2015 en présence du DG ONAB et DG Eaux et Forêts, respectivement Dr. Clément KOUCHADE et le Général Théophile KAKPO). Ce n’est donc pas des bruits de couloirs mais une demande effective. Et par ailleurs, si l’entreprise rencontre des difficultés à honorer ses engagements vis-à-vis de l’ONAB depuis 2014, elle ne s’en cache pas. Au contraire, elle s’en remet à l’accompagnement de ses partenaires financiers pour qui la première garantie est la rentabilité et la pérennisation de l’activité, toutes choses qui passent d’abord par l’assurance de disposer de la matière première suivant les conditionnalités réglementaires (prix, durée de 5 ans renouvelable) de l’ONAB et sans le moindre favoritisme.

M’inscrivant toujours dans une approche de mérite et de transparence, je voudrais que le Secrétaire Général du SYNTRA-ONAB fasse la part des choses en passant en revue nos échanges épistolaires avec l’ONAB et en auditant, de façon comparée avec les autres exploitants, nos équipements de même que les aires forestières exploitées.

Au demeurant, je pense que la bonne culture syndicale recommande de défendre dans les particularités les intérêts globaux des travailleurs. Et pourquoi le SYNTRA-ONAB œuvre-t-il à mettre en danger l’emploi des centaines d’ouvriers et cadres de ATC-IB ?Pourquoi IBB SA n’est pas considéré comme un client normal, ce qui vaut à privilégier un opérateur au détriment des autres dans un environnement concurrentiel ?Cela n’est-il pas contraire aux dispositions de l’OHADA ?



Chers amis de la presse, retenez que :

- l’ONAB a signé une convention de 15 ans avec IBB SA qui fera subir à l’économie béninoise plus de 17 milliards de FCFA de manque à gagner aux conditions de vente actuelles. Mais pourquoi ATC-IB, leader dans la transformation de bois au Bénin, créateur d’emplois, acteur du développement socioéconomique à la base ne bénéficie pas d’une convention quinquennale de fourniture de la matière?

- La demande d’ATC-IB ouvre surtout un débat de fond sur le problème de la transformation des ressources naturelles en produits finis.

- ATC-IB n’a jamais insisté ni exigé d’avoir un contrat de 7000 m3 uniquement dans les anciennes plantations mais a simplement souhaité de préférence ou aux conditions normales de marchés appliquées par l’ONAB !



La question est de savoir s’il faut continuer à exporter nos matières premières afin de contribuer au développement des pays acheteurs sans aucune contrepartie pour le pays ou transformer nos propres matières premières en produits finis en créant de l’emploi et de la valeur ajoutée pour l’intérêt national.

Nous pensons qu’à cette question, la réponse serait sans équivoque :aucun Béninois ayant un sens patriotique, y compris le SYNTRA-ONAB, ne peut s’opposer au développement national. Certainement pas le Secrétaire Général CSA-Bénin, Monsieur Dieudonné LOKOSSOU qui a été abusé du simple fait de l’affiliation à sa confédérationdu SYNTRA-ONAB, en manque de cause et de légitimité.

Il faut donc privilégier les entreprises transformatrices du bois en produits finis, génératrices d’emplois et de valeur ajoutée plutôt que des exploitants forestiers passés maîtres dans l'art d’exporter illégalement le bois ; ce qui ne rapporte rien au pays.

Vive le partenariat public-privé !

Vive l’industrie béninoise !

Vive le développement socioéconomique béninois !

Vive ATC-IB !

Je vous remercie.
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