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Lutte contre l’utilisation abusive des biens publics : la citoyenneté, parent pauvre dans les administrations publiques
Publié le mardi 3 septembre 2013   |  jolome.com




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Contrôle à perpétuité des véhicules administratifs en week-end. Les dispositions pour ramener à l’ordre les utilisateurs des véhicules de service souffrent malgré les réprimandes.

Alexis METON

La lutte acharnée pour réduire l’utilisation anarchique des véhicules administratifs n’a pas encore connu son épilogue. Les dispositions pour faire respecter l’utilisation sans autorisation des véhicules de service les jours non ouvrables n’émoussent pas l’ardeur des conducteurs. Ils roulent sans ménagement. Le garage central continue de prôner la vertu civique. Pour parvenir, il fait le gendarme. Les responsables de cette structure recensent les véhicules sans ordre de mission en week-end. Toute chose qui vise à limiter les dépenses que cela induit à l’économie nationale. L’inobservance des dispositions qui réglementent l’utilisation des véhicules de service constitue une entrave au développement. Les finances publiques prennent un coup. Il n’est plus à démonter que la situation économique actuelle du Bénin fait réfléchir.

Mais on s’en préoccupe peu. Il se pose un réel problème de méconnaissance des notions de citoyenneté. Cette valeur acquise sur les bancs de l’école devra permettre de booster tout obstacle à l’émergence de la patrie. Le dictionnaire français définit le citoyen comme un individu qui apporte une contribution active à la vie publique nationale et à sa bonne marche.
Les Béninois s’éloignent de la notion de citoyenneté. Le bien public ne dit plus rien à personne. Même pas à un quelconque individu investi du pouvoir public. Les ordres établis sont foulés au pied. Les actes de mauvais alois prennent de l’ampleur au détriment des bons. L’administration béninoise recherche encore son équilibre en matière de service public. Le mois du service public initié par le ministre de la réforme administrative et institutionnelle a, certes donné un coup d’accélérateur, mais le vrai problème reste. Il faut donc entreprendre des réformes de nature à inciter les commis de l’administration à éviter l’indifférence vis-à-vis de la chose publique. Le retour à l’éducation citoyenne ne sera pas de trop dans cette lutte pour l’ascension économique du Bénin.

Dysfonctionnement dans le système postal

Le fléau des boîtes postales communes dans les postes

Les usagers de la poste font les frais du dysfonctionnement du système postal. Les propriétaires des boites postales sont contraints de recevoir des lettres inconnues dans leur boite. Ce qui oblige certaine personne de bonne foi à retourner au receveur ou à ses collaborateurs des lettres dont les destinateurs sont inconnus. Aucune précision n’est donnée sur cet état de chose qui fatigue selon les mots d’un usager, victime du fait rencontré à la poste de Gbégamey hier lundi 02 août.

Il sonnait quinze heures vingt ce lundi. Un jeune étudiant de l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (Enéam) allait consulter sa boite pour vérifier les courriers arrivés. Il ressort plus tard avec une vingtaine d’enveloppes. « Je ne connais pas les destinataires », s’est-il étonné. Il explique que ce n’est pas pour la première fois que ce fait se produit. Une source proche du receveur de Gbégamey raconte que les plaintes parviennent de temps en temps à ce dernier au sujet lettre non retrouvées. En guise de solution, il recommande de faire de faires des lettres recommandées. La même source indique que ce phénomène est lié au fait que les services de la poste ferment des boites qu’ils attribuent à d’autres demandeurs. Cela a trop duré et les usagers demandent aux responsables de la poste de revoir son service.


A. M

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