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Détournés de leur intention de marche, les opposants à la décision Dcc 15-156 du 16 juillet 2015 s’en remettent à Dieu
Publié le samedi 15 aout 2015  |  Le Matinal




C’est une homélie d’exhortation à la prière pour le Bénin et ses dirigeants qui a pris la place de la procession initialement prévue par le mouvement ad ‘hoc pour la réhabilitation de l’image du Bénin, dans les rues de Cotonou ce vendredi 14 Août 2015. A la fin de la célébration eucharistique, Maurice Ahanhanzo – glèlè et Jacques Ayadji ont donné leurs impressions


Le lieu de rassemblement qui était la place du monument des morts de placodji a été fortement militarisée par la police nationale. Les manifestants ont dû se replier sur la cathédrale notre dame de Cotonou, lieu où repose le corps de Monseigneur Isidore De souza et une messe a été dite pour la préservation de la paix au Bénin. Dans son homélie, le Père célébrant Donatien Amingé a exhorté l’assemblée à toujours prier pour la nation : « C’est un devoir pour nous les chrétiens de prier pour notre pays. Un pays n’est pas un jeu. Nous ne sommes pas au théâtre, ni au cinéma, ni sur un terrain de football. Notre pays est une nation que Dieu nous a donnée ; pousser nos frères qui nous dirigent à travailler pour le bien de ce pays. ». Cette célébration eucharistique, a été une occasion pour les personnalités présentes pour rendre hommage au feu Monseigneur Isidore de Souza, un des principaux acteurs de la constitution du 11 Décembre 1990. A la suite de ce geste symbolique, le père de la constitution béninoise Maurice Ahanhanzo – Glèlè et le Président du Marib, Jacques Ayadji ont livré leurs impressions.

Maurice Ahanhanzo – Glèlè,

« Moi, je me demande parce que je suis proche de Holo, ce qui lui est arrivé parce que cette décision là, sur le plan juridique, ça ne tient pas. C’est regrettable ! La constitution dit article 44 : être âgé de 40 ans au moins et 70 ans au plus à la date du dépôt de candidature. C’est moi qui l’ai écrit. J’ai été président de la commission qui avait dirigé la constitution ».

Jacques Ayadji, le président du Marib

« Du fait qu’on dise que les décisions de la Cour sont sans recours, donc pour eux, ils sont libres de tout faire, ils sont même plus forts que le Président de la République. Donc, comme ils sont fort comme ça et ils peuvent nous écraser, nous, nous avons voulu faire recours à Dieu et aux mânes de nos ancêtres. Aller les confier pour que ces entités puissent prier pour ces messieurs là parce qu’ils ont de problèmes, l’équilibre est rompu à leur niveau. Quand nous avons eu la moindre résistance, nous nous sommes tous retournés vers l’église pour prier. »
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