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Présidentielle de 2016 : Yayi surpris par la réalité…
Publié le mardi 18 aout 2015  |  La Presse du Jour
Yayi
© Présidence du Burkina par DR
Yayi Boni au 20è anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA)
Dimanche 19 octobre 2014.Commémoration du 20 ème anniversaire de l`Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) : Le 20è anniversaire de l’UEMOA va être placé sous le sceau de la consolidation des acquis », affirme Yayi Boni




Plus on s’approche du 28 février 2016, date du premier tour de la présidentielle, il n’y a l’ombre d’aucun doute que l’inquiétude de Yayi ne cesse de grandir. Une situation qui s’explique par le fait que tout lui échappe de plus en plus. Un mauvais signe pour quelqu’un qui finit son mandat.
Yayi doit être inquiet, plus inquiet que Mathieu Kérékou il y a 10 ans.

La cause, la vitesse avec laquelle les choses lui échappent. On avait reproché à Kérékou de ne pas avoir préparé sa succession. Aujour-d’hui, Yayi n’échappe pas non plus à la même critique. Pour ce dernier, c’est encore plus critique, simplement parce que rien que parmi ses plus proches, on a au moins trois qui veulent lui succéder : Bako Arifari, François Abiola et Komi Koutché. C’est triste. Le comble, c’est que Yayi aura à gérer jusqu’à son départ des dossiers de détournements et de mauvaise gestion, ce qui augure d’un après pouvoir pas du tout paisible pour lui.

La réalité qui risque de s’imposer à Boni Yayi, c’est que son successeur, à n’en point douter, ne sera pas un proche. La réalité sur le terrain montre que le prochain président du Bénin sera soit Pascal Irénée Koupaki, soit Patrice Talon, soit Abdoulaye Bio Tchané. Trois prétendants sérieux qui, malheureusement pour Yayi, ne sont pas des gens qui acceptent tout. Le premier a déjà donné la preuve de ce qu’il sait faire : un homme de développement et de paix.

Le second n’a plus aucune preuve à donner en ce qui concerne sa qualité de grand opérateur économique du pays pour ne pas dire le n°1. Le troisième a géré les finances de ce pays sous Kérékou avant d’aller au Fonds monétaire international (Fmi) et à la Banque ouest africaine de développement (Boad). Il s’agit donc de personnalités dont les profils répondent bien aux réalités du pays aujour-d’hui.

Grégoire Amangbégnon
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