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Après que Patrice Talon ait accepté le pardon du Chef de l’Etat : La balle désormais dans le camp de Yayi
Publié le mercredi 19 aout 2015  |  La Presse du Jour
UEMOA
© aCotonou.com par G.S
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Ph : Yayi Boni




Nombreux étaient les Béninois à suivre le lundi 17 août 2015 l’homme qui, depuis trois ans, a été contraint à vivre la douloureuse expérience de l’exil pour avoir refusé de cautionner une révision opportuniste de notre Constitution. Patrice Talon, au cours de ce show médiatique très attendu, a publiquement avoué qu’il a aussi pardonné. Il s’agit là d’une déclaration qui, à n’en point douter, constitue un grand pas dans pacification de la tension politique dans notre pays. A présent, la balle est dans le camp de Boni Yayi.

Yayi doit à tout prix jouer sa partition pour une élection en 2016. Pour que les Béninois gardent effectivement un souvenir lointain de ce qu’on a appelé jusque-là dossiers «tentative d’empoisonnement du Chef de l’Etat ou de menace à la sureté de l’Etat». Cela dépendra de Yayi. Le pas que Patrice Talon doit faire pour rassurer, il vient de le faire lundi dernier à la satisfaction de tous les Béninois. C’est une occasion en or que le Chef de l’Etat, le premier magistrat du pays, doit saisir pour devenir encore le maitre du jeu. A l’étape actuelle, en réalité, ce serait injuste de ne pas accorder du crédit au gouvernement parce qu’en suivant le compte rendu de la conférence de presse du Directeur de l’émigration-immigration le même jour de la diffusion de l’entretien de Talon, tout porte à croire que le gouvernement est dans cette dynamique d’œuvrer pour la paix.

C’est une bonne chose et cela rassure. Mais il va falloir aller plus loin. Le Bénin est à sept mois d’une transition politique. Dans ces conditions, il est du devoir du gouvernement de faire en sorte que Patrice Talon oublie vite tout ce qui peut encore amener de nouvelles frustrations. Yayi et le Bénin n’ont plus rien à gagner dans un bras de fer contre un opérateur économique de cette trempe. En tout cas, ce qui est important, c’est que Patrice Talon s’est effectivement ouvert. C’est le contraire qui aurait suscité inquiétude. Il est question à présent que sages, notables, tous ceux qui peuvent œuvrer pour l’apaisement du climat social agissent.



Grégoire Amangbégnon
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