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Le PCB appelle à sauver le pays de la catastrophe et invite à un sursaut national
Publié le jeudi 20 aout 2015  |  24 heures au Bénin




Le comité central du Parti communiste du Bénin (PCB), suite à la session extraordinaire tenue le samedi dernier à Cotonou, a donné ce mercredi à son siège à Gbèdégbé, une déclaration relative à la situation nationale.

Le PCB dans sa déclaration a peint le tableau de gouvernance du régime Boni Yayi en noir. Pour lui, le pays traverse une crise économique, sociale, politique et morale aux conséquences imprévisibles.
Selon le PCB, les dernières élections ont été des occasions où l’on vient souiller et droguer le peuple avec l’argent du pillage des ressources nationales. Le plus grand bandit devient le héros et le gagnant des périodes électorales et produit les « honorables » députés, les conseillers communaux et le président de la République qui, chacun à son poste, s’évertue à piller de nouveau et constituer le trésor de guerre pour les échéances suivantes.

Ils ont relevé que l’argent contrôle tous les acteurs impliqués dans l’organisation et la réalisation des élections. Le PCB a notifié que la majorité des candidats qui parcourent nos rues et s’achètent des pages entières dans les journaux tels que Fernand Amoussou, Gbian, Bio Tchané, Koukpaki, Talon, Lionel Zinsou ont gagné leurs galons et/ou argents avec le système en place et en faillite.

Le PCB a déploré la priorité donnée aux groupes étrangers au détriment des opérateurs nationaux quant à la privatisation des sociétés telles que l’OCBN,
Bénin Télécoms, le Port, les cimenteries, les brasseries ; le chômage massif de la jeunesse béninoise désemparée ; le bas niveau de l’éducation qui se traduit par les derniers résultats aux différents examens et la situation qui prévaut dans les universités.

Pour le PCB, alors que Boni Yayi avait promis éradiquer la corruption, elle a plutôt putréfié son système avec une longue liste de crimes économiques non punis dans les dossiers tels que Icc-services, affaires CEN-SAD, machines agricoles, avion présidentiel, nouveau siège de l’Assemblée nationale, Maria Gléta et le dernier en date, l’affaire PPEA2.

Dans sa déclaration, le PCB affirme que le pays est plus que jamais sous la botte de l’impérialisme, notamment français. "Le pacte colonial jamais rompu est remis au goût du jour avec les grandes institutions du pays qui sont prises d’assaut par des agents ou des binationaux directement envoyés par l’ancien colonisateur", selon la même source.

Si on ajoute à la situation décrite plus haut les agissements de la Cour constitutionnelle qui s’est convertie en appendice du pouvoir exécutif en révisant régulièrement la Constitution au profit de ce dernier, le PCB conclut que le Renouveau démocratique né de la conférence nationale de février 1990 est en fin de course. Dans ces conditions, avec les prochaines élections présidentielles de l’année 2016, le pays court à la catastrophe.

C’est la raison pour laquelle le comité central du PCB appelle tous les patriotes, toutes les organisations démocratiques, toutes les bonnes volontés de ce pays à travailler d’arrache-pied pour la réunion des états-généraux du peuple afin de refonder les bases du pays pour lui permettre de prendre un nouveau départ
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