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Gestion des débats parlementaires : Les députés saluent la dextérité du président Adrien Houngbédji
Publié le samedi 22 aout 2015  |  Visages du Benin
Freddy
© Autre presse par DR
Freddy Houngbédji




Cette 7e législature est dirigée avec maestria. Ce ne sont pas les députés, toutes tendances confondues qui nous démentiraient. En effet, hier à l’ouverture de cette 4e session extraordinaire de l’Assemblée Nationale, une question préjudicielle a été posée par le président Houngbédji qui a constaté qu’on voulait lui glisser des peaux de banane. De quoi s’agit-il ?

La séance du Lundi qui devrait statuer sur le dossier Kassa a dû être renvoyée à hier puisque le quorum n’était pas atteint. Evidemment, sur les 83 députés, il n’y avait que 31 au moment où la plénière devait commencer après une suspension. Mais à la grande surprise du président, la fiche d’émargement qui en est résultée portait mention de 66 députés qui ont régulièrement signé la liste de présence. Alors, par quelle alchimie, de 31 députés bien comptés dans l’hémicycle, on en est arrivé à 66. Voilà donc la question préjudicielle posée par Maitre Adrien Houngbédji à ses collègues.

« Je ne peux pas me l’expliquer. Les bandes sonores et visuelles sont encore là pour témoigner de ce que je dis. On ouvre le débat puisque je voudrais que vous me donner acte qu’il n’y avait que 31 députés présents dans la salle en ce moment là car je ne peux pas cautionner cela » ; voilà donc en substance ce qu’a déclaré le président Houngbédji pour se laver de tout soupçon. Après un débat qui est allé dans tous les sens, les députés dans leur ensemble ont donné raison à leur président et ont demandé à ce que la vérité soit rétablie et que la liste de 66 députés présents soit retirée du compte rendu de la séance. Dans le feu de l’action, ils ont donné acte au président de ce qu’il n’y avait que 31 députés présents dans la salle au moment du contrôle du quorum. Ils en ont profité pour louer la vigilance et la rigueur de leur président qui a agi en bon homme de droit. Premier acte.

Le deuxième acte, c’est la manière dont le président Houngbédji a conduit les débats hier. Sans parti pris. Sans léser un camp au profit de l’autre. Ainsi donc les honorables Okounlola, Djogbénou, Agonkan, Gbénontchi, Bangana et autres n’ont pas tari d’éloges envers leur président qui selon eux ne ménage aucun effort pour diriger avec la manière les travaux à l’Assemblée Nationale. Evidemment, en bon stratège, le président Houngbédji a la carrure d’un chef d’Etat.
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