Politique
Crise à la CENA : Pascal Todjinou apporte son soutien à Freddy Houngbédji
Publié le mardi 1 septembre 2015 | La Nouvelle Expression
© Autre presse par DR
Freddy Houngbédji |
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En attendant que la Cour constitutionnelle se prononce sur la légalité de la destitution à l'interne du coordonnateur du budget de la CENA, Freddy Houngbédji, l'ancien président de la CENA pour les communales et locales de 2002, Pascal Todjinou s'est prononcé sur la crise qui sévit dans cette institution, au cours d'une émission d'une chaîne privée.
Matini MARCOS
La mésentente entre le coordonnateur du budget de la CENA, Freddy Houngbédji et le président de l'institution Emmanuel Tiando et qui a entraîné la destitution à l'interne du premier n'est pas de nature à rassurer les Béninois, à six mois du scrutin présidentiel. Rappelons que Me Freddy Houngbédji a refusé de passer service à Basile Fassinou, sous prétexte que sa destitution est « illégale » et qu’il attend la décision de la Cour constitutionnelle qu’il a saisie. Celui-ci, entre-temps, au cours d'une conférence de presse, s'est justifié, preuves à l'appui pour battre en brèche les raisons avancées par le président de la CENA, Emmanuel Tiando, pour le destituer de son poste de coordonnateur du budget de l'institution.
Pascal Todjinou en terrain connu
De l’avis de l’ancien président de la CENA pour les communales et locales de 2002, le secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), Pascal Todjinou, qui intervenait sur une chaîne privée de la place, ce dépassement de dépenses dont on a accusé Freddy Houngbédji ne peut se faire sans l’avis favorable du président de la CENA, du délégué du contrôleur financier, représentant le ministre de l’Economie et des finances, ainsi que la Direction nationale de contrôle des passations des marchés publics. Se basant sur son expérience, il a expliqué la chaîne de dépenses au niveau de l’institution. Aussi voit-il un motif différent de celui qui est évoqué par le président de la CENA Emmanuel Tiando. Cet appui de Pascal Todjinou à Me Freddy Houngbédji est d’autant plus important, que ce syndicaliste de tous les combats ne pratique pas la langue de bois et est connu pour son courage. C’est dire que si, Me Freddy Houngbédji avait été fautif, il l’aurait dit sans ambages avec toute la rage qu’on lui connaît.
Pour rappel, dans sa justification Me Freddy Houngbédji a déclaré sur une chaîne de radio privée « Je n’ai rien fait seul, toutes les dépenses ont été validées par la plénière… » En ce qui concerne le dépassement budgétaire de plus de trois milliards de FCFA, dont on l’accuse, Me Freddy Houngbédji a affirmé que tous les commissaires étaient informés et qu’il a été autorisé par la plénière. de plus, il a parlé de son souci d'élargir la consultation au niveau des passations des marchés publics, comme l'exigent les textes en vigueur dans la passation des marchés publics. Ce qui lui a valu également des reproches pour le cas des imprimeurs. Vivement que l’entente revienne à la CENA, car ce qui attend les Béninois, à la présidentielle du 28 février 2016 est plus fort que ces petites divergences, car le mercredi 6 avril 2016, le gouvernail doit changer de main, dans la paix.
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