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FCBE : Trois ministres se disputent le Dauphinat
Publié le mercredi 2 septembre 2015  |  24 heures au Bénin
Forces
© Autre presse par DR
Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE)




Les tractations pour la désignation du candidat des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) à l’élection présidentielle de 2016 se précisent. Sur la ligne de départ, les ministres François Abiola, Komi Koutché et Lionel Zinsou sont en position idéale pour l’investiture du candidat de la mouvance présidentielle à ce scrutin.

Après une petite pause, le Président Boni Yayi est de plus en plus présent sur la scène politique, alors qu’il est à huit mois de la fin de deuxième et dernier mandat à la tête du pays. Vu l’actualité politique, il n’est pas exagéré de soutenir qu’il travaille pour le sacre de son dauphin à la prochaine élection présidentielle. Quand on scrute son entourage, trois personnalités politiques, pas des moindres, sont en position de force pour gagner sa confiance et celle de la majorité présidentielle en 2016. La première est sans nul doute son vice-Premier ministre chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola. Cet homme a des relations lointaines avec le Chef de l’Etat. Pour preuve, les deux hommes d’Etat étaient des camarades de classe au lycée Mathieu Bouké à Parakou. Ils ont des souvenirs de jeunesse qu’ils se partagent. En plus, François Abiola et Boni Yayi ont gardé leurs liens d’amitié et de fraternité pendant des années à Dakar.

Le premier était le directeur de l’école régionale de vétérinaire, pendant que le second était cadre à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). Ce n’est pas pour rien que la cohabitation entre les deux hommes est plus ou moins facile. Depuis 2008, le natif de Sakété est au Gouvernement et gère le département de l’Enseignement supérieur. Au plan politique, il est un poids dans l’Ouémé/Plateau où il fait pratiquement l’unanimité des Fcbe. C’est d’ailleurs grâce à son leadership que la mouvance a sauvé les meubles dans cette région. De l’ethnie nagot, s’il était candidat de la majorité présidentielle, la probabilité est forte qu’il soit l’homme du consensus dans l’ère culturelle des ‘’Ekaro-Edjiré’’, c’est-à-dire les Yoruba, Tchabè, Idacha, Wolli et autres. Avec le poids du Chef de l’Etat, François Abiola pourra bouleverser les données à la prochaine élection présidentielle.

Les deux autres

Deux autres acteurs politiques clé du Pouvoir en place peuvent également bénéficier de la confiance du Président Boni Yayi. De plus en plus, on parle du ministre d’Etat chargé de l’Economie et des finances, Komi Koutché. La dernière interprétation faite par la Cour constitutionnelle au sujet de l’article 44 de la loi fondamentale, selon certains analystes, le favoriserait. Si sa candidature est validée par la Haute juridiction, il pourra créer la surprise en 2016, même si des voix se lèvent contre sa personne.

Et pour cause ! Komi koutché est natif de Bantè dans les Collines. Il est de la même zone géographique que le Chef de l’Etat. Avec le soutien de ce dernier, il pourrait drainer le monde. Sous le leadership du ministre des Finances, les Fcbe ont raflé la mise aux dernières élections législatives, avant de perdre deux Communes (Savè et Dassa-Zoumè) aux élections communales. La candidature Komi Kouché est à prendre au sérieux. Mais, il peut avoir comme concurrent l’actuel Premier ministre du Gouvernement, Lionel Zinsou. Inconnu du public béninois jusqu’à sa nomination, il pourra être l’homme du Président Boni Yayi. Le contexte dans lequel il a été débarqué au Gouvernement en dit long. Il est un homme habitué des questions politiques au plan international, très connu dans les milieux politiques français. Lionel Zinsou dispose d’énormes atouts pour mettre ce pays sur les rails du développement. Donc, les ministres François Abiola, komi Koutché et Lionel Zinsou ont beaucoup de chances pour être chacun le candidat de la mouvance à la prochaine élection présidentielle. L’expérience politique sera déterminante dans ce choix, car un fiasco de la mouvance serait l’échec personnel du Chef de l’Etat.

Jean Kouton
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